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mardi 14 décembre 2010

Cross de l'Ile Barlet

Bonjour à tous,

Après cette SaintéLyon un peu chaotique, repos toute la semaine et petit test samedi matin avec une sortie de 9,3 km à 11,5 km/h. Bonne sensation et pas de douleur à l'horizon.
Je décide donc de me rendre le lendemain au Cross de l'Ile Barlet. Deux courses sont proposées, un 8 et un 14 km. L'ayant fait l'année dernière, j'en garde un bon souvenir, organisation sympa et rodée, parcours plat route et sentier qui peut être gadoueux vu que l'on longe le Rhône. Il passe également à travers le site archéologique du Musée Gallo-Romain de St Romain en Gal, original et étonnant.
Levée à 7h00, je prépare une gourde de boisson énergétique, départ à 8h00. 30 minutes plus tard, arrivée sur St Romain en Gal. Il semble qu'il y ait moins de monde que l'année dernière, je me gare assez facilement et plus près du départ alors que j'arrive beaucoup plus tard.
Je m'inscris et croise plusieurs collègues de la foulée. On était finalement 11 (Merci Reynald pour la photo).

Moi et Dom

Retour à la voiture, je mets mes Speed Cross 2, les sentiers risquent d'être glissants et boueux. Suite à une crue du Rhône, le parcours a été modifié et un peu écourté. Un vent glacial se fait sentir, je décide de ne pas trop me dévêtir. Je garde gants, bonnet, collant long et micro-polaire Raidlight.
Départ à 9h30 comme prévu. Je pars à autour de 13,5 km/h. Après 1 km de route environ, on attaque un sentier un peu glissant avec des petits sauts de "ruisseaux" plus ou moins large. Un coureur devant moi pose le pied sur un rondin; ce dernier flottait simplement et sa jambe s'enfonce jusqu'au genou dans l'eau ... vaut effectivement mieux sauter. Le chemin dans le sous-bois est très glissant avec des zones de glaise saturée en eau où, si les lacets ne sont pas très bien serrés, la chaussure peut y rester.
On revient le long des berges, on passe un petit pont puis on remonte sur la route le long du Rhône jusqu'au site archéologique que l'on traverse pour revenir au stade.


Les coureurs du 8 km en termine, ceux du 14 km repartent pour une boucle. Je reste sur mon rythme de 13,5 km/h, j'ai un peu chaud mais tout va bien. La même boucle avec les ruisseaux à sauter, le sous-bois glaiseux, puis le retour le long des berges qui se fait avec le vent dans le dos. Par contre, on ne remonte pas sur la route jusqu'au site archéologique, il nous font couper directement vers le stade d'arrivée, on rentre dans l'enceinte, un petit bout de piste et c'est l'arrivée. Un coureur revient sur moi en sprintant, je pars encore une fois en sprint pour garder ma place.

Bilan de la Foulée, sur le 14 km (13,2 km en réalité):
- Dominique D.: 22 ème / 11 ème V1H
- Patrice: 44 ème / 8 ème V2H
- moi : 67 ème / 27 ème V1H en 58:53
- Dominique M.: 149 ème / 62 V1H
- Danielle : 190 ème / 10 ème V1F
- Martine : 237 ème / 19 ème V1F
- Philippe : 241 ème / 44 ème V2H
- Dominique A.: 255 ème / 8 ème V2F
- Carina : 261 ème / 31 ème V1F
- Géraldine : 275 ème / 11 V2F

Sur le 8 km :
- Caroline : 212 ème / 17 ème SF

Assez content de ma course, une semaine après la SaintéLyon et surtout pas de douleur particulière.
Maintenant, repos et profitons des fêtes.

Je pars tout de suite après la course, pas le temps de débriefer avec les collègues, spectacle de Noël des enfants à la Doua à 13h00.

A+
Arno

dimanche 12 décembre 2010

SaintéLyon 2010

Bonjour à tous,

Après un Jogg'iles chaotique, petite douleur derrière le genou lors de l'entraînement du mercredi que j'ai écourté. Une tentative de sortie le samedi, soit 7 jours avant la course, et la douleur est revenue après seulement 20 minutes. Sortie écourtée et repos jusqu'au jour de la course.

Nous voilà le samedi 4 décembre. Spectacle de Noël pour les enfants l'après-midi, de retour à la maison vers 17h30, plat de pâte + le reste dans un Tupperware. Préparation de 2 gourdes de boisson énergétique. La tenue envisagée est déjà dans le sac pré-préparé.

Rendez-vous pris avec JMF, un collègue de boulot, à 19h00 à Gerland pour prendre la navette qui nous emmène à St Etienne. Du monde, mais les navettes sont nombreuses. Après achat du ticket à 10€, nous voilà parti pour St Etienne. Arrivée au Parc Expo un peu avant 20h00, on rentre par la hall A et là, une queue immense, du genre parc d'attraction avec de multiples boucles, pour le retrait des dossards. Bizarre, c'est la troisième fois que je fais cette course et j'ai jamais vu cela. JMF pour qui c'est la 7ème, confirme. On se dit pas de bol et on va attendre que cela se calme en se reposant 2 petites heures. Pour l'instant pas d'urgence, on est 4 heures avant le départ. On se rend à la Hall B où il n'y encore quasiment personne. On s'installe par terre, sur la couverture de survie, mp3 avec OL-Montpellier en live, grignotage de pâtes, et petit roupillon. 21h45, JMF part en éclaireur pour voir si la queue du retrait des dossards s'est raccourcie. Il revient en m'annonçant que c'est pareil. On se décide donc à s'habiller pour la course et à aller faire la queue pour partir directement au départ dès le dossard récupéré. J'ai prévu une tenue grand nord canadien, peut-être un peu trop nordique. En bas : un collant long + un collant court dessus + Chaussettes de ski Socks + Salomon Speed Cross 2 + mini-guêtre Raidlight. En Haut : sous-pull Odlo +  Maillot Décathlon surperchaud + coupe vent Gore + sous-gant et gants + bonnet Gore. J'ai deux lampes : une principale Sun Frendo avec pile au Lithium (plus léger et qui tient mieux par temps froid) + une de rechange Petzl Tikka + MP3 + Garmin 310 XT avec parcours officiel 2010 pré-rentré. J'ai un porte gourde double Salomon avec une gourde remplie de boisson énergétique et une deuxième vide avec seulement la poudre.
Il fait chaud équipé comme cela dans la Hall pour faire la queue. On poireaute environ 1 heure et à peine la moitié de la queue de fait. En fait, les équipes qui partent à 2h00 du matin sont également présentes. Tout d'un coup, une voix forte annonce "priorité aux individuels" et un mouvement de foule erratique se produit. On suit plus ou moins, et finalement un coupe file se crée plus ou moins officiellement. On arrive finalement à la zone de retrait des dossards qui a été cette année centralisée : un premier sas pour vérifier son certificat médical et son identité, un deuxième pour retirer le dossard et puce, un troisième pour retirer le cadeau - un buff bleu, et un quatrième pour vérifier la puce. 23h15, on a le dossard !!! Je croise également Serge L., qui semble être dans le même cas que nous, à la bourre. En fait, les années précédentes, il y avait des files multiples en fonction de son n° de dossard ce qui induisait au plus 15 minutes de queue.
Je croise également Pierre L., notre V4 fétiche, accompagné d'Albert, comme chaque année.

Maintenant, il faut poser les sacs dans les bus. Pour cela, il faut retourner à la Hall B chercher une étiquette pour son sac, bien la fixer à son sac. Puis faire la queue devant le bus qui correspond à son n° de dossard. Là, à nouveau, un manque de logique, chacun monte son sac dans le bus et l'amène au chauffeur qui fait du tetris géant pour remplir jusqu'au plafond son bus ... puis redescend par la même entrée, donc croise tous ceux qui montent en essayant de gagner la sortie rangée par rangée ... Néanmoins, après toutes ces péripéties, on se dirige enfin vers le départ. Pour une fois, je suis pas trop loin de la ligne de départ, il est 23h35 environ. 
Les minutes passent vite, la tradition veut que tous les coureurs juste un peu avant le départ allument leurs frontales pour la photo et les médias présents en hurlant toutes leur joie profonde et sincère...

Minuit, le départ est donné. 

On se lance dans les rues de St Etienne, la température est pas si froide que cela. Je pars sur un rythme un peu en dessous de 11 km/h pour ne pas rester dans la masse tout en ne me grillant pas. De plus, étant bien placé au départ, toute la masse est derrière donc je n'ai pas d'effort supplémentaire à faire comme les années précédentes pour m'extirper du gros du peloton. On croise des marcheurs, il faut être attentif, ils créent des ralentissement ponctuels qui peuvent surprendre dans un rétrécissement. Comme d'habitude depuis 3 ans que je participe à cette course, la politique 0 gobelet jetable fait que l'on a droit au bruit très particulier du gobelet rigide qui balance et tape conte les sacs à dos des coureurs ainsi que celui des gobelets qui se détachent et tombent par terre. 

Après quelques kilomètre, on attaque les premières montées, je cours toujours sur mon petit rythme de croisière, il y a du monde autour de moi. Les sensations sont moyennes, pas de douleur mais je suis (trop) à l'écoute du moindre de signe. Après 6 km environ, on attaque les premiers chemins enneigés. La neige est damée par endroit mais souple et froide à d'autres. On court sur 2 rangée, il est très difficile de doubler sans faire un effort important dans ces passages enneigées. Il y a plusieurs coureurs qui s'arrêtent au début de chaque passage enneigé pour mettre des YakTrax (ou assimilés), genre de chaînes pour chaussure. 
Après une dizaine de kilomètre, je commence à sentir une légère douleur à l’aine gauche. Cela ne m'empêche pas de courir mais cela ne présage rien de bon. Arrivée au premier ravito, 16ème km, c'est un peu la bousculade, je "refill" ma gourde pas encore vide et je garde l'autre vide. Je trouve un verre vide qui traîne et je demande un thé à la menthe. Je repars rapidement et bois le thé dans la montée qui suit en marchant. En haut, c'est reparti, on retrouve rapidement la neige. Après 20km, j'ai une douleur vive à l'aine. Je m'arrête et marche 30 secondes puis repars doucement. Cela semble passer et je continue à courir jusqu'au ravito du 22ème km ou je ne m'arrête pas. La montée qui suit, je la fais en marchant. On arrive au point le plus haut de la course. Avec la neige, les appuis glissent, je cours doucement mais je suis gêné par cette douleur, je ne m'autorise aucun écart, mon seul objectif est de ne pas m'arrêter. Descente sur Sainte Catherine se fait tout doux, comme tout le monde. Arrivée au ravito, km 27, je refais le plein de ma gourde et mange un peu. Je repars doucement sachant qu'il y a une longue montée à suivre. Puis je recours doucement. Les conditions difficiles fond que peu de coureurs me doublent dans les parties techniques, par contre, dès que cela devient roulant, neige damée ou route, je me fais doubler en nombre, mais je ne peux rien n'y faire, je ne peux pas accélérer. Je commence en plus à avoir des problèmes gastriques, je pense que je suis trop habillé et mon ventre chauffe de trop. 

Km 35, ravito qui se situe un peu avant un long passage sur route. Je vide ma gourde pour la remplir d'un mélange de Coca et eau. Je remplis l'autre d'eau pour en faire une boisson énergétique. Leitmotiv, faire le plein, je ne sais pas pour combien de temps j'en ai jusqu'au prochain ravito et vu mon état, mieux vaut prévoir  large. Il y a 3 toilettes (type sanisette mais en plastique) à la sortie du ravito, je m'arrête pour faire la queue mais l'odeur est si pestilentielle que cela me donne envie de vomir et je préfère repartir plutôt que de rentrer la dedans. 
Je repars tout doux, en serrant les dents, j'ai pas la grande forme et il reste encore 32 km environ.
Sur la partie route, je cours régulièrement et cela va un peu mieux. Par contre, dès la route monte, je sens bien que je suis un peu vidé, pas d'énergie. Je gère.

Km 45, ravito de Sourcieu, j'ai de plus en plus mal au ventre et à l’aine. J'arrive pas à manger, je prends quelques bouts de fromage (le sucré ne passe pas), mais j'arrive pas à les manger. Je vide mon Coca pour y mettre de l'eau pure, il n'y plus que cela qui passe et je repars. On continue à descendre, les premières équipes me doublent à partir de là. Impressionnant la différence de vitesse et l'aisance sur ce terrain glissant. De mon côté, mon mal de ventre devient quasi insoutenable, il faut que je m'arrête, un sentier qui donne sur un champ caché de la vue par une rangée d'arbre, je fais mes besoins (liquides) et j'utilise la neige comme PQ. Ca réveille !!
Cela va mieux au niveau du ventre, pas à l'aine, je repars. On arrive sur un passage en descente avec plusieurs plaques de glace, ça bouchonne, ça descend sur les fesses, des marcheurs sont pétrifiés ....
Après 20 minutes de courses, mon mal de ventre reprend, je pense que vu mon état gastrique, je pourrai m'arrêter tous les 20 minutes. Je serre les fesses. On descend derrière Brignais puis une remontée raide et glissante suivi d'un faux plat montant où j'ai du mal à courir en continue. J'alterne course et marche en fonction du relief. On redescend progressivement sur Beaunant. Avant, ce passage se faisait sur route. En 2010, il nous ont pondu un passage inédit avec une grosse partie sur sentier, des petites artères verglacées, puis une descente avec de hautes marches glissantes et neigeuses. Vraiment pénible les chocs à chaque marche. Arrivée en bas, km 56, ravito de Beaunant, j'en peux plus. J'erre dans le ravito mais je ne sais pas quoi manger ni boire, rien ne passe. Je repars en me disant que de toute façon je vais marcher dans la longue montée qui suit et puis il ne reste plus que 10 km. En haut, j'alterne course et marche en essayant de m'accrocher aux différents groupes qui me rattrapent. Puis on bascule sur Lyon, descente assez raide mais j'arrive étonnamment à courir. En fait, je n'ai pas les quadri explosés vu que je n'ai fait que trottiner depuis le début. Par contre, lorsque je retrouve le plat, j'ai du mal à courir régulièrement. Après cette longue route, on descend sur la Saône que l'on traverse puis direction plein sud en longeant la Saône pour arriver sur le nouveau quartier Confluence avec ces immeubles contemporains décalés. 
Arrivé au bout du bout, un vent de face assez fort finit par m'achever. Lorsque finalement la Saône rejoint le Rhône, on remonte le long du Rhône sur les berges, on remonte quelques marches d'escaliers pour passer sur le pont qui enjambe le Rhône et nous revoilà sur la fin traditionnelle. On rentre dans le parc de Gerland, plus que 800m, la dernière ligne droite de 400m qui remonte sur la Hall des Sports, le finish et voilà, c'est fini.
 
Quelle histoire !!! pour finir en 8h58:30, mon pire temps. Mon seul plaisir est d'avoir trouver la force morale de finir cette course. J'avais la hantise de mon abandon à la CCC (que je regrette toujours) qui planait au-dessus de ma tête.
Au final, à part les 10 premiers km, je n'ai cessé de ralentir. Dans le graphe ci-dessous on voit mon allure moyenne qui ne fait qu’augmenter à part quelques soubresauts (d'orgueil?).
A l'arrivée, je retrouve mon sac sans trop de difficulté malgré le classement "en tas" des organisateurs. Heureusement que l'étiquette a tenue ... Il y a une foule de sortie concert, j'ai du mal à sortir de la zone d'arrivée avec mon sac, de nombreux coureurs étant sortie sans prendre leur sac, il se voit interdit l'accès par la sécurité et les noms d'oiseaux fusent. Je m'assois contre un mur dans un couloir un peu à l'abri du flux des gens, je me change et pars tout de suite, une seule envie, aller aux toilettes et dormir. Je ne suis pas allé voir s'il y avait un repas d'après course ou autres festivités.

Finalement, JMF aura abandonné au 35ème. Le premier abandon en 7 participations.

Un bravo également à ArthurBaldur et ses acolytes pour leur LyonSaintéLyon, vue les conditions, il fallait le faire et dans des temps tout à fait honorables !!!! Respect.

A+
Arno

dimanche 21 novembre 2010

Jogg'Iles - 31 km

Bonjour à tous,

Que s'est-il passé depuis le Toussi'Trail. La petite douleur ressentie à la fin de ce trail a persisté au décrassage de mardi que j'ai écourté. Donc, j'ai décidé de ne pas courir durant ce week-end de 4 jours et de ressortir les vélos.
- Jeudi : Vélo de route - Parcours du Rallye d'Autonme de Genas - 64 km à 28,3 km/h
- Samedi : idem à jeudi - 64 km à 28,7 km/h - un peu plus en jambe que jeudi avec en plus un petit arrêt sur Grenay où j'ai croisé mes collègues de la Foulée qui faisait un grand tour.
- Dimanche : un vent de malade, j'ai préféré faire du VTT autour du Parc de Meribel Jonage (parcours n°5) soit 50 km (incluant aller/retour de Genas) à 20,7 km/h (retour face au vent interminable).
- Mercredi: re-test à la piste - quelques légères accélérations - tout va bien
- Vendredi : re-re-test à midi - 10 km à 12,4 km/h - tout va bien
la douleur n'étant plus revenue, je pars pour reprendre ma préparation à la SaintéLyon et je m'engage Dimanche à Jogg'iles sur le 31 km.

Vendredi soir s'est tenue l'AG de La Foulée, Jacques présente le bilan du classement de la Tortue Jaune 2010. La formule "magique" qui sert à calculer les points acquis à chaque course privilégie la distance totale parcourue et prend en compte le classement scratch et par catégorie. Elle m'est très favorable par rapport à Claude qui a fait autant de km. J'ai également bénéficié d'un arrêt prolongé de la Tortue Jaune 2009, Pierre, pour blessure. J'ai donc eu l'honneur de finir premier cette année. J'ai eu droit à un beau tee-shirt très discret et saillant.

Nous voilà dimanche matin, levée 6h40, comme d'hab je prépare 2 gourdes et bois un café. Arrivée vers 7h20 sur le site, ça commence à peine à arriver. Pas de pluie mais du brouillard matinale, frais mais pas trop. Cette course draine du monde, elle propose : 5, 10, 15, 21 et 31 km + course en enfants. Le 31 km part à 8h10. Je m'inscris, 17€ le jour même, un peu cher tout de même !!!

Il y avait du monde de La Foulée,

Sur 30 km : Guy (nouvelle tortue de Genas), Patrice (nouvelle tortue de St Bonnet), Christian T. et Claude (avec les bâtons).

Sur 21 km : Marco et Myriam, Jeff, Fredo, Philippe et Marie-Laure (un grand bravo à Marie-Laure qui remporte le scratch féminin), Dominique A., Robert, Pierrot (toujours jeune), Pierre, Anne-Marie et Cyril, Mehdi, Gilles, Danielle et Reynald.

Sur 15 km : Evelyne, Pierre et Marie-Jo avec leur fils Benjamin, Géraldine, Dominique et Caroline, et Carina.

et de mon boulot Philippe P. et V., Jean-Michel. J'en oublie certainement.

Je revêts mon super tee-shirt de la Tortue Jaune (quelle pression sur les épaules !!). Les HOKA sont également de sortie, sur des chemins "gravelleux", elles devraient bien lisser les défauts, en espérant que ce n'est pas trop gadoueux (les crampons sont déjà usées).



Le parcours du 31 = 10 + 21 km.


Départ vert 8h15, je pars assez fort, autour de 14,5 km/h sur les premiers km. Phillipe V. qui est en forme me distance dès les premiers mètres et je laisse partir en lui soufflant un : vas-y, je te rattraperai (anecdote à 2009). Je vois également Patrice 200m devant. Je maintiens ce rythme assez soutenu malgré tout, en me disant toutefois que 31 km s'est long. Vitesse moyenne au-dessus de 14 km/h pour le premier 10 km que je passe en 42:30. (14,1 km/h). Passage sous l'arche, du monde pour me soutenir, je vois Philippe P et Cédric J., c'est sympa !!!
On repart pour 21 km, et dès le 12ème, je sens bien que je ne tiendrai pas, il y a du monde derrière moi qui me pousse à maintenir ce rythme mais c'est pas raisonnable. Je décide de m'arrêter, marcher et boire sur quelques mètres pour les laisser partir et repartir sur rythme plus long court, il y avait un petit peloton de 10 coureurs. Je repars un peu en deçà jusqu'au moment où on rejoint les bords du canal. A nouveau, je marche et je bois. On est à peine au 16ème km !!. Je repars et retrouve un rythme. On quitte les bords du canal pour travers le parc Sud-Nord. Ayant ralenti, plusieurs coureurs me rattrapent. Au semi, je passe toutefois en 1h33 ce qui est pas non plus catastrophique et cela me remotive. Mais vers le 25ème, à nouveau, le coeur s'emballe, je marche et finis ma gourde. Je repars encore un peu plus doucement, on commence à rattraper les derniers du 21 km. Longue ligne droite le long de l'A42, interminable, puis on redescends sur les bords du lac et retrouve le parcours de la première boucle. J'arrive enfin à retrouver un petit rythme, un peu plus de 12 km/h et un peu de sensations. Le fait de rattraper de plus en plus de personnes du 21 km aide pour le moral, en plus je connais bien la fin de parcours et je gère. Il y a toutefois, toujours un ou 2 coureurs du 31 km plus frais qui me rattrape. 3 km avant l'arrivée, c'est Guy qui me rattrape, un petit coup au moral même si je pensais qu'il était devant. J'accélère un peu pour le rattraper mais je non, je préfère gérer et en finir. On rejoint le bitume, le site d'arrivée, de nombreux coureurs de la Foulée sont déjà arrivés et m'encourage, c'est vraiment sympa !! Un dernier sprint avec un dernier coureur du 31 km que est revenu sur moi et c'est fini.
Bon, je finis en 2h22:12 - 13,0 km/h, 57/352 au scratch et 31/133 V1 (pourtant je ne devrais passer V1 qu'en 2011).

C'est moins bien qu'en 2009 (2h15). Un bon entraînement en résistance. Je croise Philippe V. qui m'annonce qu'il a finit en 2h18, il a également dû sérieusement lever le pied sur la fin (mais moins que moi).

Ce petit graphe illustre bien les premiers 10 km assez rapides puis la perte de vitesse ainsi que les arrêts.


Je récupère mon sac à chaussure cadeau. Je ne traîne pas trop sur le site d'arrivée, j'ai froid. Je me change et ne traîne pas, je suis pas bien, des douleurs au ventre - gastrique, des tremblements et une fatigue inhabituelle. Je rentre directement. Douche puis au lit pour finalement 3h de sieste. Au reveil, ça va mieux.

A+
Arno

dimanche 7 novembre 2010

Toussi Trail - 18 km - Toussieux (01)

Bonjour,

Que s'est-il passé depuis la Trail du Bouton d'or :

Lundi : décrassage 7,4 km à 9,5 km/h
Mercredi : au stade 5*200m et 4*400m
Vendredi : 10 km en 52:08 - 11,5 km/h

Mon passage fiévreux étant passé depuis mercredi, cela devrait aller (un peu) mieux pour cette course.

J'ai déjà fait le Toussi Trail en 2009, temps sec l'année dernière, en 1:19:22. Cette année par contre, les prévisions météo sont moins optimistes.

Levée 7h10, toujours le même rituel pour les courses "courtes", un café et préparation de 2 gourdes de boissons énergétiques. Décollage à 7h45, arrivée sur place à 8h10. Il y a déjà du monde, mais je me gare facilement. Il pleut. Inscription et récupération dossard.


Retour à la voiture, il reste du temps et cela permet d'espérer une éventuelle accalmie. 9h00, il pleut toujours, je me change et petit échauffement. La pluie est froide. Je décide de conserver le coupe-vent pour la course. Pour les chaussures, Speed Cross 2 sont de sortie vue que la moitié du parcours est sur sentiers et chemins. Je n'emmène pas de gourde, il y a un ravito aux 6ème et 12ème km. Compte tenu de la température et l'humidité, cela devrait suffire.

Je rejoins le départ. Je croise Benjamin H. avec qui j'ai fait de défi de l'Oisans cet été. Il reprend la course et s'est déjà inscrit au Défi de l'Oisans 2011 qui se fera pour les 20 ans de l'évènement en une seule et longue étape (180km - D+12000m). Avis aux amateurs, les pre-inscriptions sous ouvertes, c'est ici. Un mois avant l'UTMB, c'est un bon entraînement :-)

9h15, c'est parti, les coureurs du 12 et 18 km s'élancent en même temps. Je décide de partir assez vite et de gérer par la suite. Je me remémore le parcours qui est le même qu'en 2009 en avançant. Après une première bosse, on attaque un passage de 3 km le long d'une forêt en faux plat montant et gadoueux. Bonne accroche avec mes SPEED CROSS, ce qui confirme mes premières impressions. On contourne la "forêt" et on arrive sur Le Limanda au km 6 avec le ravito que je zappe.


Un petit passage sur goudron dans Le Limanda et on repart pour une deuxième boucle dans les champs. Dans Le Limanda, Laurent V., le beau-frère de Jacques D. me rattrape avec un "Allez la Foulée" mais s'arrête quelques mètres plus loin pour un pb de lacet. La deuxième boucle se passe bien, bonne sensation dans l'ensemble. On revient sur Toussieux où c'est la fin du 12 km. Les coureurs du 18 km bifurquent 500m avant l'arrivée pour une dernière boucle de 6 km. Une longue descente sur goudron, 3 à 4 coureurs me doublent. Un ravito en bas, je m'arrête quelques secondes pour boire 1/4 de verre d'eau. Laurent me passe à ce moment. Suit une montée dans un sentier glissant, 4 autres coureurs me doublent, j'avais pourtant l'impression d'être sur un bon rythme. Suit encore une descente puis un petit raidillon et nous voilà sur une partie plane de 3 km environ où l'on rejoint rapidement le goudron. 4-6 coureurs me passent encore ... grrr ...ils ont tous bien gérer la première partie ... Je reste sur mon rythme. Un dernier passage dans les champs. Je rattrape à nouveau Laurent qui s'est à nouveau arrêté pour un pb de lacet. Des cours de double-noeuds sont à prévoir :-). Une descente et on est de retour dans Toussieux.

ne pas trop se fier aux valeurs, il n'a pas rebouclé (sous la manche)

Un dernier raidillon que je gère où Laurent me rattrape à nouveau sur la fin avec encore 2 autres coureurs ... je l'encourage et j'essaye de m'accrocher. Dernière descente, il reste 500m, et là, une petite douleur derrière le genou qui monte tout doucement. Je les laisse partir pour ne pas prendre de risque et déroule jusqu'à l'arrivée.

Laurent V. finit en 1h23:11 - 54ème/276 arrivants et 5ème/34 VH2
Je finis en 1h23:20 - 56ème/276 et 24ème/85 SH
D+ annoncé : 213 m

Les résultats officiels sont publiés ici.

Au ravito d'arrivée, je croise également Tidgi (Kikoureur) et Patrice G., nouvel habitant de St Bonnet qui viendra à l'AG de la foulée.


Petit bémol, l'affichage des résultats du 18km et la remise des prix ne se sont fait qu’après 12h00. Un peu tard et surtout 2 h d'attentes pour les premiers du 12km.

Prochaines courses :
  • 21/11: Jogg'iles - 30km
  • 4/12: SaintéLyon en solo
A+

Arno

mardi 2 novembre 2010

Trail Bouton d'or - 23 km - Ahuy

Bonjour,

Que s'est-il passé depuis la Val Lyonnaise :
  • Mardi : 7,4 km à 11,2 km/h
  • Jeudi : 11 km en 52 minutes avec Philippe (plus de batterie GPS).
  • Samedi: test pour voir mon état de forme, 9,2 km à 10,4 km/h, c'est pas brillant.
En effet, depuis mercredi, fièvre et rhume au rendez-vous: pas d'énergie et fatigue générale. J'ai zappé la séance de fractionné du mercredi soir.

Et nous voilà dimanche matin. Le changement d'heure a permis de gagner une heure de sommeil qui est bienvenue. Levée à 7h00, super, ciel globalement dégagé. Par contre, il a plut fortement toute la nuit, aux pieds des arbres, un tapis de feuilles s'est formé, seul indice visible d'une nuit agitée.
Un café avalé, je prépare une gourde et une bouteille de boisson énergétique et me voilà parti pour Ahuy situé à 10 minutes en voiture. Arrivée sur la parking vers 8h00, je suis parmi les premiers, seulement une vingtaine de voitures présentes. Je m'inscrit et récupère mon dossard. Je découvre le nouveau parcours qui a été largement modifié. Il est nettement moins roulant qu'en 2009, avec plusieurs nouveaux raidillons qui, avec un sol engorgé, prédisent des passages "techniques". En 2009, j'avais parcourus les 23 km en 01:49:58 et finis 30ème/186, D+ 428m.


Pas d'urgence, je reste au chaud jusqu'à 8h30 dans la voiture. Ensuite, petit échauffement et tests d'adhérence avec mes nouvelles Speed Cross 2. Après 100m de descente, le parcours attaque par une montée sur sentier boueux et glissant de 300m. En 2009, je me souviens de glissage et pertes d'adhérences répétées sur cette portion. Avec les Speed Cross 2, premières impressions sont très positives, en montée comme en descente.
Je croise des Kikoureurs: Tidgi et Fulgurex que j'avais rencontrés lors de l'OFF de l'Ain. J'ai raté Tidgi sur la Val Lyonnaise. Pourtant, on était pas loin au classement (2 min).



Départ à 9h00, je pars raisonnablement ne sachant pas mon état de forme après cette semaine perturbée. Je vois Fulgurex s'éloigné. Bonnes sensations dans les descentes qui sont rendues techniques mais, je fatigue vite dans les montées. J'essaye de trouver un rythme modeste connaissant le parcours. Comme prévu, les raidillons sont ... très raides et glissants et tout le monde marche. Les relances sont dures et je sens que cela ne sera pas un grand jour. Il s'agit maintenant de gérer. Tidgi me double vers le km 10, dans la combe qui remonte sur Darois. Il a l'air d'avoir les jambes. Je gère jusqu'à Darois, point le plus haut et milieu de parcours. Je zappe le seul ravito (ma gourde est à moitié pleine) et j'attaque de suite la descente de 2,5 km où je retrouve de bonnes sensations. Je récupère environ 5 places.


En bas de la descente, on arrive au pied d'un raidillon qui met tout le monde d'accord. Ensuite redescente, on retrouve une portion de route jusqu'à Hauteville avec encore un autre raidillon. Puis les derniers kilomètres avec encore une descente technique dans une combe que je connais bien, une remontée inédite où j'ai vraiment de la peine puis le finish en descente. Malheureusement, sur la deuxième moitié de la course, j'ai plus perdu plus en montée que j'ai gagné en descente.


Je finis en 2:07:14 - 41ème/158 et SEH 20ème/56 - D+577m (corrigé SportTracks) - (Résultat 23 km)
De retour au parking, la pluie commence à tomber. Il est temps de rentrer.
Résultats complets publiés dans Le Bien Public.

A+
Arno

lundi 1 novembre 2010

Mes nouvelles Salomon Speed Cross 2 GTX

Bonjour,

Ce week-end à Dijon, j'ai décidé de participer au Trail du Bouton d'Or - 23km. Néanmoins, les prévisions météo étant catastrophiques et connaissant le parcours suite à ma participation en 2009, gadoue, glaise et glissade sont à prévoir. Il était hors de question de me lancer avec mes Hoka usées. De plus, la saison d'hiver arrivant, il me fallait une paire de chaussures plus adaptée. Je fais donc un tour chez Running conseil à Dijon pour voir ce qui existe.
La cahier des charges : chaussure souple, dynamique, des hauts crampons bien espacées, pas de semelle à piège à cailloux ou à boue (comme les pneus VTT pour la boue).

Mon choix s'est rapidement porté sur 2 paires :

- Adidas Kanadia TR3 - 75€ (vu à 49,90€ chez D4) (existe en GTX Gore-Tex - 85€)
  • Chaussure qui ont l'air souple, la semelle est divisée en deux parties qui apporte de la souplesse en flexion. Des crampons bien répartis mais un peu trop proches et pas assez haut à mon goût pour des conditions extrêmes. Un bon rapport qualité prix (surtout chez D4).


  • Des chaussures également souples, dynamique, une semelle monobloc moulées mais dans un plastique assez souple. De gros crampons bien répartis. L'essai dans le magasin confirme la souplesse des crampons que l'on sent s'écraser légèrement lorsqu'on appuie. Sensation de confort et de souplesse agréable. Je pars sur cette chaussure en version GTX me disant qu'elles pourront servir également pour des trails sur la neige. 

Premier feedback après la course :
Excellente accrochage dans la boue et la glaise. On sent qu'il faut bien appuyer sur les parties les plus glaiseux afin de chasser la boue et aller chercher le dur. On peut attaquer dans les montées sans craindre de voir son pieds glisser en arrière. Dans les descentes, sécurité au rendez-vous. Attention toutefois sur les pierres lisses et mouillées ; mais c'est le cas avec toutes les chaussures.
Donc, souplesse, confort, et dynamisme sont bien au rendez-vous. Je suis enchanté. Evidemment, l'amorti n'est pas celui de la Hoka, mais il est présent et nettement meilleur que mes XT Wings 2, se rapproche des Brooks Cascadia neuves mais avec beaucoup plus d'accroche.
Après la course, pas d'usure visible des crampons, la semelle est intact, même les petits stries sur les crampons restent présents.


A suivre sur les prochains trails hivernaux.

A+

Arno






dimanche 24 octobre 2010

La Val Lyonnaise 2010

Bonjour,

Que s'est-il passé ces 15 derniers jours depuis la Jalioromaine.

  • Mardi 12/10: 10,4 km en 52'46'' - 11,8 km/h
  • Mercredi 13/10: fractionnés sur pistes (je me souviens plus du prg)
  • Vendredi 15/10: 10 km en 49'51 - 12 km/h avec Samuel
  • Week-end à Dijon en essayant de passer entre les gouttes:
    • Samedi 16/10: 11,3 km en 58' - D+ 150m
    • Dimanche 17/10: 27 km en 2h27' - 11 km/h - D+ 440m
  • Mardi 19/10: 10 km en 54'13'' - 11,2 km/h
  • Mercredi 20/10: fractionnés sur pistes : 2x (30'30' - 45'45' - 60'60' - 45'45' - 30'30') - 4x400m - 1x800m
  • Vendredi 22/10: 11 km en 51'42 - 12,8 km/h - avec Philippe - donc dynamique

Et nous voilà dimanche matin où j'ai participé à la Val Lyonnaise, 26 km au départ de la commune de Vaugneray - 25% sentiers et 75% routes. Le profil est indiqué ci-dessous. Il me convient bien puisque la montée n'étant pas mon fort, je me suis dit que les 7 premiers km sont à gérer puis c'est quasiment plus que de la descente.
J'ai ressorti mes tablettes de 2008, j'avais fait 2h16'26'' alors que je reprenais à peine la course à pied sérieusement. Mon objectif modeste était de passer sous les 2h10. Philippe, collègue de travail avec qui je me suis entraîné vendredi, m'a tout justement rappelé qu'il avait fait l'année dernière 2h04. Je garde ce temps en mémoire au cas où c'est un grand jour. Mais bon, ne rêvons pas.


Levée 6h40, il pleut (conforme aux prévisions). Je bois un café noir et prépare 2 gourdes de boisson énergétique. Départ 7h15, après 40 min de route, arrivée à Vaugneray, le parking principal commence à être déjà bien rempli. Super, la pluie s'est arrêtée. Je récupère mon dossard et me prépare. Je retrouve mes collègues de la Foulée : Dominique, Reynald, Serge, Stéphane et Pierre.
Départ à 9h00 comme prévu pour le 26 km. Le parcours attaque d'entrée par une montée sur 1,5 km, je suis dans le premier 1/3 du peloton. Puis une descente sur 1 km. Ensuite on attaque la difficulté majeure, une montée D+ 300 m sur 4,5 km. J'arrive pas à trouver un rythme, je m’asphyxie dans les raidillons et marche 2 fois pour faire redescendre le coeur. Une bonne quinzaine de coureurs me passent sur cette partie. Un coureur me dit en me doublant "allez la Foulée", on discute sur quelques mètres, il s'agit du beau-frère de Jacques D., puis s'éloigne. Enfin le point culminant et la bascule, je reprends vie et me lâche dans la descente un peu technique, avec mes HOKA c'est un plaisir. Je reprends une dizaine de coureurs sur 3 km. Puis on retrouve l'asphalte, la descente continue. A partir de là, les positions se stabilisent globalement pendant 8 km.

 Je redouble le beau-frère de Jacques qui s'est arrêté faire une pause technique. Il me rattrapera un peu avant le ravito du km 18. On repartira ensemble sur quelques km. Mais après une descente technique, il a du mal à suivre les HOKA et je ne le reverrai plus. 3 km environ avant l'arrivée, je rattrape encore quelques coureurs qui semblent marqué coups. Parmi eux, Goujon Patrice, peut être un futur membre de la Foulée que j'avais croisé à la Val Nature et aux 100km de Millau et que j'encourage en passant. Les derniers 1,5 km se font sur une piste cyclable en faux plat montant, que c'est long. Je finis en 2h02'34'' - 89ème/378 au scratch et 48/150 SEH.
Content, puisque j'ai amélioré de 14 minutes mon temps de 2008 et en plus j'ai fait mieux que Philippe :-). Ça va siffler au bureau lundi.
Dominique finit au pied du podium : 16ème au scratch et 4ème V1.
Pierre finit deuxième V4 sur le 15km. Avec toujours autant de passion ...

Serge en préparation SaintéLyon n'a pas forcé et finit 32ème et 9ème V1.
Stéphane et Reynald finissent respectivement 235/378 et 212/393 sur le 26 km et 15 km.

Prochaines courses : 
21/11: Jogg'iles - 30km
4/12: SaintéLyon en solo

A+

Arno

samedi 23 octobre 2010

HOKA - Petit truc pour un laçage optimal

Bonjour,

Une des difficultés avec les HOKA vient de la nécessité de prendre une taille supérieure, dans mon cas 44 au lieu de 43 1/3 en ASICS par exemple. Le pied à tendance à bouger dans la chaussure et dans les descentes à venir s'écraser au fond. La solution bestiale que j'utilisais jusqu'à présent était de serrer très fortement les lacets ce qui était un peu désagréable au niveau du haut du pied.
Le truc que je conseille après l'avoir maintenant testé sur plusieurs courses est de créer un noeud de blocage intermédiaire en serrant assez fort. Ce noeud permet de resserrer la partir basse de la chaussure et évite des mouvements vers l'avant. Un laçage classique permet d'assurer un serrage convenable de l'ensemble. De plus, et heureusement, ce noeud n'empêche pas de mettre et enlever la chaussure.
Ce truc m'avait été indiqué par un revendeur Hoka sur le stand UTMB mais je ne l'avais pas testé tout de suite, les habitudes sont difficiles à changer.



A+

Arno

dimanche 10 octobre 2010

LA JALIOROMAINE - 28,5 km

Nous voilà 16 jours après les 100 km de Millau. Que s'est-il passé depuis ? 

  • Dimanche à vendredi : repos et soin des pieds,
  • Samedi: sortie vélo de décrassage 65 km (cf. post Cyclo Genas)
  • Dimanche: reprise de la CAP avec 7,4 km à 10,6 km/h
  • Mercredi: fractionné sur piste: 6x30''/30'' et 5x400m avec mes collègues de la Foulée Muroise ; il y a du monde et on s'engraine un peu soit une bonne séance avec de bonnes sensations même si je ressens la fatigue à la fin des séries.
  • Vendredi: sortie au feeling 12,1 km à 12,2 km/h
et nous voilà ce dimanche matin, j'ai participé à un trail de 28,5 km qui s'est tenue à St Romain de Jalionas, appelé "La Jalioromaine".




Une organisation à l'ancienne et très sympa. Rien à gagner, pas de prime ou de tee-shirt, quelques coupes uniquement mais pour un coût d'inscription de 6€ seulement. Un café d'accueil et un apéro de fin course. Plusieurs activités sont proposées: un cross de 9,6 km, le trail de 28,5 km, des randonnées pédestres, des randonnées VTT. Des bus étaient même prévus afin d'acheminer les marcheurs au pied de l'Isle Crémieu leur évitant la partie plane d'approche. 


Sur le Trail, uniquement 41 arrivants (participants?).
Le parcours, 4 km de plat avant d'attaquer la montée sur le plateau qu'on atteint au 8,5 km. Une succession de montée et de descente qui se fait de moins en moins marquée jusqu'au km 20. De beaux panoramas sur la plaine du côté de St Romain. Ensuite, descente du plateau directe, puis 4 km retour assez plat.
Dénivelé positif annoncé de 578 mètres, à mon GPS: 364 m.




De mon côté, une gourde chargée en poudre et 2 gels, je suis parti sur un rythme raisonnable (4'30 / km) sur la partie d'approche, accompagné d'un autre coureur qui semblait être du même niveau que moi. Lors des premières montées, à Leyrieu, un coureur vétéran nous double. Petit et léger, je me suis dit que j'aurai du mal à la suivre lors de la montée sur le plateau et je laisse partir doucement. Au premier point d'eau, avant la partie raide, il s'arrête pour boire alors que moi et mon collègue du moment disposant également d'une gourde tirons tout droit. Étonnamment, on ne le reverra plus. La montée se fait par palier assez raide, en sous-bois sur sol humide mais pas glissant. On rattrape plusieurs VTT qui peinent dans la montée. Je regarde mon altimètre pour voir ce qu'il reste à monter. Mon collègue du moment ralentissant légèrement, je me décide de le passer malgré que la montée était loin d'être finie. Un peu avant la bascule, le premier ravito ou je ne m'arrête pas. On bascule pour retrouver la route et redescendre sur Chatelans. Passage dans le village, bifurcation à droite on l'on retrouve les sentiers et la deuxième montée. Je vois à l'occasion d'un virage en épingle que mon compère n'est pas loin, suivi d'un autre coureur. Je continue ma course, tout va bien, bonne sensation. Ça continue sur des single-tracks puis des chemins très agréables. On croise des chasseurs qui repli leur fusil le temps de notre passage. Un deuxième point d'eau au bout d'un champ en triangle qui nous fait repartir à 160° ce qui permet de voir mes suiveurs qui sont toujours pas loin. S'en suit une montée très raide, je décide de marcher et d'en profiter pour avaler un gel et boire correctement. Un coureur me double en courant dans cette partie raide, dès que la pente s'adoucit je me remets à courir et me retrouve 30 m derrière lui. Je le garderai finalement en visu pendant près de 10 km. Un nouveau ravito, je décide de remplir ma gourde d'eau ce qui permet de diluer ma poudre énergétique que j'avais bien chargée. Le parcours se poursuit sur le plateau, sympa avec des panoramas du côté ouest, côté Alpes s'était trop chargé pour pouvoir les admirer. Km 18-20, je reviens très très doucement sur le coureur qui m'avait doublé, je le sens un poil moins frais que moi. Dans la descente, je me lâche et reviens sur lui, je le suis puis le double. Il me suivra à la sortie du bois et par a-coups se porte à ma hauteur. Je suis bien, il reste près de 5-6 km jusqu'à l'arrivée. Je mets sur un bon rythme (4'30'' environ), constant, sans me soucier de lui et sans me retourner. J’aperçois un coureur devant moi 2 km avant l'arrivée mais qui est tout de même à plus de 500m ce qui me conforte dans l'idée de maintenir mon rythme. Je vois bien que je reviens doucement sur lui mais je préfère conserver ce bon rythme. 500m de l'arrivée, je me retourne dans un virage et je vois avec satisfaction qu'il n'y a plus personne derrière. Je me relâche légèrement et finis 20s après le coureur de devant.


Bilan, 7ème/41 en 2h17'40'' et 4ème/13 SEH. Et oui, au pied du podium de ma catégorie. Le coureur en visu était finalement un V1 donc pas de regret. Content de ma course, de très bonnes sensations seulement 16j après les 100 km de Millau, de bonne augure pour la suite.


A+
Arno


vendredi 8 octobre 2010

Fin de ma première paire de HOKA Mafate

Bonjour,

Un petit bilan de ma première paire de HOKA Mafate avant de les mettre à la poubelle.
Avant de dire du mal, d'abord les points positifs. Pour moi, ce sont des chaussures incroyablement confortable, sur route comme en trail. Elles amortissent toutes les vibrations et éliminent les petites et moyennes imperfections des sentiers. Elles autorisent des descentes de folie et permettent vraiment de se lâcher. J'ai racheté un deuxième paire, ce qui démontre malgré le prix élevé de 145€, mon niveau de satisfaction.

Par contre, il y a clairement 2 soucis que les fabricants devront corriger sous peine d'un retour de bâton sur la durée et ce malgré un démarrage des ventes plus que satisfaisant vu le nombre grandissant de HOKA que l'on voit sur les courses,

Le premier point est le tassement de la semelle dans le temps qui engendre une diminution de l'amorti mais également l'inclinaison latérale de la cheville. Je ne sais pas si cela vient de ma tendance à la pronation. Le tassement se fait vers l'intérieur.

Sur toutes les photos suivantes, on compare ma première paire qui a 667 km à ma deuxième qui a 85 km. Sur les 2 photos ci-dessous, on voit bien le tassement de la semelle (zone plissée) par rapport à la semelle neuve. J'ai mesuré jusqu'à 5 mm de tassement de la semelle entre les 2 paires.



@lex_38 a eu ce même phénomène mais plus rapidement - la photo est impressionnante:
http://www.kikourou.net/forum/viewtopic.php?p=382617#p391202

Sur la photo ci-dessous, c'est le côté extérieur de la chaussure et on peut constater que la différence de tassement est effective mais beaucoup moins marquée.


L'autre défaut majeur est l'usure très rapide des crampons transformant ces chaussures en savonnette dès 300-400 km. J'en ai souffert lors de CCC (cf. mon CR). Donc, après ce kilométrage, il faut les dédier au sol non glissant (sec ou légèrement humide) ou à la route. Ce que j'ai fait en les finissant sur les 100 km de Millau.


Les plastiques bleu plus rigides sont collées sur la semelles mais se décollent par les coins avec le temps. J'avais tenté une première réparation avec de la colle type SuperGlue qui s'est avérée trop rigide. Suite à mon passage sur le stand HOKA lors de la CCC, le revendeur m'a conseillé de réparer avec de la colle néoprène. Et, effectivement, avec cette dernière, le collage a très bien tenu.

Autre point délicat, le manque de respirabilité et l'échauffement du pied dans cette chaussure. La semelle est loin d'être une semelle qui respire. Le mesh supérieur est toutefois bien respirant et résistant dans le temps. Mais, sur les 100 km de Millau, j'ai vraiment eu l'impression que mon pied manquait d'air. Je n'ai toutefois jamais eu cette impression en trail même long. En discutant avec un représentant il m'a avoué ce défaut et même déconseillé une série spéciale avec la languette grise qui est encore moins respirante. Cette matière ayant été retenue suite à une rupture de stock de la matière initiale beaucoup plus respirante.

Je reste donc fidèle et je mets sur le compte de l'apprentissage ces défauts dans l'espoir que les futurs modèles les corrigeront. Comme je le disait au début de ce post, compte-tenu du prix au km de cette chaussure, s'ils ne corrigent pas rapidement, les satisfaits de la première heure vont se désintéresser rapidement, nous ne sommes pas des mécènes.

A+
Arnaud

jeudi 7 octobre 2010

Epilogue 100 km Millau

Un grand merci à Christian M. que j'ai remonté le lendemain des 100 km et qui m'a fabriqué ce petit cadeau bien sympathique pour me rappeler ma première participation. Pour le choix du lapin rose, beaucoup d'allusions sont possibles ...

Les près de 4h de route sont passées à une vitesse incroyable tant le nombre d'anecdotes de Christian sur cette course mythique qu'il a réalisé une vingtaine de fois mais également sur tant d'autres courses longues qu'il a eu l'occasion de parcourir sont nombreuses. Les 100 bornards constituent une famille à part dans le monde de la course à pied. Cette fois-ci, il finit en 16h14 et 75ème V3. Il sera au départ des 10 km de Caluire.

A+
Arno

samedi 2 octobre 2010

OFF Rallye Automne Genas 60 km

L'état des mes pieds ne me permettant pas pour l'instant d'envisager de recourir, j'ai décidé ce samedi matin, de faire un petit décrassage des 100 km de Millau en suivant le parcours en OFF de 60 km du Rallye d'Automne du Cyclo club de Genas. Beau temps, vent frais et sec.
Site officiel : http://www.cyclogenas.com/organisations/automne.html
Au final, 65,5 km, 2h17 et 28,5 km/h de moyenne pour ce parcours très plat idéal (D+ 232m) pour une récup.


A+

Arno

jeudi 30 septembre 2010

100 km de Millau

Me voilà de retour de Millau après une bonne nuit de sommeil.
1600 coureurs au départ + 400 pour le marathon.
Un peu de vent, temps frais, alternance d'éclaircies et des nuages plus ou moins chargés, mais pas une goutte de pluie donc temps idéal pour un temps.

Mon programme, partir à 10,5 km/h de moyenne et le tenir le plus longtemps.
La réalité, j'ai conservé ce rythme sans trop de difficulté, ... sur le marathon.



J'ai quitté la salle après le ravito de la première boucle marathon en 4:08:09 (soit 10,3 km/h) et 339ème.  Néanmoins, après la première boucle, lorsque l'on doit repartir pour 58km, c'est dur.


Après quelques km, on arrive sur la première montée pas très longue mais raide où je me suis octroyé une petite marche. Arrivée en haut 50ème km, la photo ... (éclaircie = contre-jour)


Suit une longue descente sur St Georges, ravito, puis remontée en faux plat jusqu'à St Rome de Cernon au 60ème km. Lors de faux plat, je croise le premier suivit d'une noria de vélo qui finira en 7h12. J'arrive à maintenir tant bien que mal ma vitesse. Après St Rome une montée raide jusqu'au point le plus haut du parcours. Je coince et je me remets à marcher comme 80% des coureurs qui m'entourent. Que c'est long, je vois ma vitesse moyenne fondre à une vitesse vertigineuse et passer sous les 10 km/h. Je revois mon objectif à la baisse en me fixant 11H comme cible soit 9,1 km/h de moyenne  sachant qu'il reste après cette montée encore 2 autres et 35 km environ. A 1km du sommet, je me remets à courir à me fixant comme objectif de ne pas m'arrêter avant St Afrique. La descente sur St Afrique est longue, plus de 7 km et tout en sachant qu'il faudra le remonter au retour. St Afrique, 72 km, 7:26:40 et 290ème. La grande question ? je me change complètement (j'avais laissé un sac avec tout en double) et je regarde l'état de mes pieds (j'ai senti dans la descente les ampoules) ou pas ? Finalement, je bois du café chaud, je prends ma veste fluo pour la nuit et une pluie éventuelle et je repars. Il reste 28 km, je le voyais mal déballer tout le matos. La remontée se passe finalement pas trop mal, après avoir marché 500m je me remets à courir et finalement je trouve un petit rythme que je maintiens jusqu'en haut (78km). La descente qui suit est raide mais je cours sur les bas côté et j'amortis tant bien que mal les chocs. A St Rome, km 82, il reste un long faux plat descendant (sur le profil), je ne sais toujours pas pourquoi mais j'avais l'impression que cela montait. Arrivée à St Georges (89 km), il reste la dernière montée pour repasser sous le pont. La nuit tombe rapidement, je marche 500 m puis je me remets à courir. La descente qui suit se fait dans le noir complet, je suis la ligne blanche. Mes ampoules me font de plus en plus mal, je sens certaines éclatées mais c'est pas la priorité. Je finis en gérant ma foulée pour ne pas m'arrêter jusqu'à l'arrivée. Les 5 derniers km sont indiqués. Une fois de retour dans Millau, 98 km, c'est quasi terminé sauf qu'il y a toujours des coureurs pour essayer de te rattraper à l'arrivée. Je me suis dit que j'ai pas fait 99,9 km pour me faire doubler sur la fin et je finis au sprint.

Voilà, 11:13:42 et 302ème au scratch donc je n'ai perdu que 12 places depuis St Afrique.


Bilan, performance correct mais pas exceptionnel, course sur route qui reste physiquement usant. Ambiance sympa, de nombreux ravitaillement suffisant par temps frais. Je n'avais pas d'accompagnateur ni de gourde sur moi mais je n'ai jamais souffert de la soif. Je buvais 2 verres à chaque ravito. Aucune contractures ni crampes, juste des ampoules.
Il faut toutefois, je pense, un entraînement spécifique, sur route, et je pense partir encore un peu moins vite pour passer sous les 11h.

Repos et soin pour les jours qui viennent.
A+
Arno

dimanche 19 septembre 2010

Val'Nature 15 km à Valencin

http://la-valnature.blogspot.com/2010/09/la-valnature-resultats-edition-2010.html


Ce dimanche 19/09/2010 matin, ciel bleu, temps frais et sol sec pour cette première édition de la Val'Nature. 

Une fois la salle trouvée (la partie la plus difficile), tout était très bien organisé pour une première. Un parcours sympa dans le vallon entre Valencin et la crête du Rajat. Peu de routes, que des chemins et de nombreux single tracks. 2 ravitos à 5 et 10 km et un à l'arrivée.

Des lots tirés au sort, de nombreuses coupes distribuées.

Bilan, D+135m (à ma montre), 8ème/84 et 5ème/19 en SEH en 1:06:18

A+
Arno

dimanche 5 septembre 2010

Foulée des Tards Venus - 14 km - Brignais

Un petit retour sur ma participation à la Foulée des Tards Venus qui s'est tenue le 05/09/2010.
Beau temps, sol sec, parcours route et nature (début et fin de la Henry Anglade VTT pour ceux qui connaissent).
Il semble que ce soit la course de rentrée, du monde avec 225 arrivants sur le 12 km et 45 sur le 5 km et 38 sur le 2 km.
Pour ma part, parti un peu vite comme d'hab (8:02 au km 2), mais ça a (étonnamment) tenu, j'ai vu revenir peu de coureurs et doublés plusieurs principalement dans les descentes.
Je finis 35/225 et 17/71 SEH en 53:22 pour les 12 km (D+160m)
A+

Arno

vendredi 27 août 2010

CCC 2010

Bonjour à tous,

De retour à la maison, je vous donne quelques nouvelles du front.

Pour la CCC, départ de Courmayeur comme prévu sous une  pluie battante qui s'est toutefois un peu calmée. Le premier col (Tête de la Tronche), un vent frais et un peu de pluie mais vue magnifique. La descente sur un parcours agréable (pas glissant) avec des éclaircies et du soleil par moments. La météo s'est maintenue ainsi jusqu'au deuxième col avec toutefois un vent très frais. Deuxième descente longue mais à nouveau sous des éclaircies jusqu'à la Fouly. 


Lors de la montée sur Champex, la pluie est revenue et de plus en plus forte. A Champex, la pluie qui tapait sur la tente faisait un bruit terrible + le vent. J'ai sortie l'équipement d'hiver: gant, cuissard long et pris le temps de bien mangé. La montée du col Bovine traverse de nombreux torrents gorgées d'eau, il y avait plus de 10 cm d'eau au-dessus des pierres servant à la traversée, ça rafraichit. Au niveau du ravito, un peu avant le col, la pluie a redoublé + le vent + la nuit. La tente qui disposait d'un petit abri était secouée dans tous les sens + le bruit de la pluie, personne avait envie de ressortir affronter les éléments. On sort les lampes, je mets sur moi le peu de vêtement qui me reste (les manchons) + la capuche de pluie de ma veste. On finit de montée le col pour la descente vers Trient. Et la, pour moi, grosse galère, les sentiers sont plein de boue glissante, et  je glisse (trop) souvent (j'avais les Hoka qui sont vraiment pas faites pour la boue), mes bâtons, des Raidlight très légers mais pas très rigides, fléchissent dès que je m'appuie un peu trop dessus. Une première bonne chute sur le dos qui me sonne bien mais sans gravité, je repars, quasi impossible de courir voire de marcher par endroits. Une deuxième chute plus lourde, je casse un bâton en deux en cherchant à me rattraper et je tord le second qui ne me sert plus à grand chose. Je finis comme je peux la descente qui devient interminable. Arrivée à Trient vers 22h00, voyant qu'il me reste encore deux cols à monter et surtout deux descentes, avec cette lourde pluie qui ne s'arrête pas, plus de bâtons, des savonnettes aux pieds, je préfère abandonner. Dommage, j'étais encore dans les 300 premiers et avec l'impression que physiquement j'avais encore un peu de réserve.

Vue les conditions météo, les organisateurs ont finalement avancé la barrière horaire et arrêté la course à 4h00 à Vallorcines.

Comme vous le savez peut-être, l'UTMB a été arrêté après environ 4h de course du fait d'une coulée de boue qui a semble-t-il coupé le parcours, pas de blessé heureusement à déplorer. Les infos des discussions avec les bénévoles. Les premiers étaient déjà passés ont été arrêtés après (Contamines). Les autres ont du faire demi-tour (St Gervais). Tout le monde a été rapatrié en bus à Chamonix. La TDS empruntant le même parcours a dans un premier temps vu son départ retardé de 2 heures, puis annulé. Ce matin, les coureurs de la TDS et de l'UTMB qui le souhaitaient on pu finalement repartir à 10h de Courmayeur pour faire (en consolation) la deuxième partie du parcours de l'UTMB (une sorte de CCC sans passer par la Tête de la Tronche).

Pour ma part, j'en garde néanmoins un bon souvenir, j'ai fait tout de même 71 km et 4200 m de D+, 12h de course. Ma tenue de pluie a pu être testée et approuvée dans conditions extrêmes, il m'a manqué un maillot de corps de change à Champex pour repartir sec et bien sûr chaussures et bâtons adaptés. Mon objectif était de reconnaître le parcours pour un UTMB en 2011. Mais je sais maintenant, un peu plus, ce qui m'attend et c'est du costaud ... il me reste un an pour m'entraîner (et espérer être tirer au sort). Et, je ne peux que tirer mon chapeau à ceux qui ont déjà fini cette course mythique.

Pour l'anecdote, j'ai comparé ma paire de HOKA utiliseé sur la CCC et celle toute neuve que j'ai laissé dans le garage (pour ne pas salir), chercher l'erreur ...à quand les témoins d'usure pour chaussure de trail.

A+
Arno