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samedi 30 avril 2011

Trail Ardechois - 30/04/2011

Bonjour à tous,

Nous voilà 15 jours après le Trail du Beaujolais Village, pour le Trail Ardechois. J'avais le choix pour ce week-end entre le Nivolet-Revard et ce trail. Ayant fait ce premier l'année dernière et ayant entendu beaucoup de bien de ce deuxième, et n'ayant jamais mis les pieds en Ardèche, j'opte pour la découverte.

On part la veille avec Philippe qui lui avait fait le cours l'année dernière et se lance cette année sur le long. Pour le logement, m'ayant pris un peu tard, j'ai trouvé une chambre d'hôte dans un petit village à 8 km de Desaignes (lieu du départ). Je vous épargne les détails, mais c'était tenu par une famille qui oscille entre 68tards babacool et gourou de secte en puissance.

En vacances à Dijon, je pars pour Lyon vers 12h00. Je profite pour passer au Vieux Campeurs. Super, ils ont les nouvelles Tecnica Diablo. Je devais renouveler mes Hoka et c'est l'occasion de changer vu les infos que j'avais pu glaner sur le web. Test dans le magasin, bonne sensation mais les lacets sont pas terribles. Je me décide pour sur une paire de Xtenex, il parait que c'est pas mal.



Je mets les chaussure tout de suite et je les garde jusqu'à la course. Cela fait une phase de rodage très courte avant de se lancer pour 57 km, mais bon je le tente.

Départ de Lyon vers 18h30, je passe prendre Philippe à la sortie du boulot. Après une pluie de grêle sur l'autoroute A7 mémorable, toutes les voitures arrêtées et le sol blanc et glissant de grêlons, on arrive vers 20h00 à Desaignes.

Premier point positif, on peut encore récupérer les dossards, ce qui est fait. Puis sous une tente, la pasta party en musique avec un vrai repas complet (et pas juste une assiette de pâte). On a bien senti que tout le village s'est mobilisé pour l'évènement.

On reprend la voiture pour dormir chez notre gourou du bien être.
Levée 6h15, petit dèj, on reprend la voiture pour Desaignes.

L'ambiance commence déjà à monter, du monde autour de l'arche d'arrivée. Un groupe de Batucada met l'ambiance (cf. vidéo de Philippe). Tout le monde se dirige vers l'aire de départ. Petit briefing, une boucle dans le village puis le vrai départ. Il y a du monde, le chemin est large et en montée sur plusieurs kilomètres, je fais l'effort de doubler le plus de monde, je cours tout le long et profite du fait que bon nombre de coureurs marchent dans cette partie pour essayer de me positionner devant le gros du peloton.


Ensuite, course classique mais longue et tout de même cassante. Des paysages vraiment magnifiques, temps chaud et lourds. Pas beaucoup de ravito, il faut bien gérer et prendre le temps de remplir les gourdes. Pour la part, forme moyenne voire en-deça de mes espérances. Je me pose beaucoup de questions. La bifurcation entre le 57 et le 34 est au km 32, j'ai pensé à couper court mais finalement un soubresaut de motivation et de forme me convainc de finir le travail commencé.


Un passage sympa dans un vieux château.

Je me suis complètement effondré sur la dernière difficulté, vers km 44 avec D+500 à gravir, fusillé de chez fusillé. Les 8 derniers kilos étaient en descentes et heureusement.


Je boucle les 57 km - D+ 2450 m en 07:15:48 : 131/367 et 50/132 V1M. Ce qui est décevant mais vu le déroulé, je suis content. Philippe est pas loin en 07:37:30.

A l'arrivée, un énorme boeuf à la broche que l'on mange dans son assiette "Trail Ardechois" dans une ambiance de feux.

Donc bilan très positif pour cette course conviviale et sympathique, pour 30€ :

  • 1 Tee shirt technique + verre salomon.
  • 1 assiète "TRAIL ARDECHOIS".
  • 1 DVD de la course (envoi postale différé).
  • repas boeuf à la broche

Rapport qualité/prix super quand on compare au Lyon Urban Trail par exemple.

Dernier point les chaussures : Diablo (43-1/3) vs Hoka (44)
  • la chaussure est moins large, 
  • la semelle un peu moins haute
  • on a l'impression en courant que l'amorti se situe principalement au milieu du pieds mais pas trop au talon et devant
  • la chaussure est moins souple en courant, on n'a pas la sensation de courir sur un coussin comme la Hoka, ce qui peut être un plus pour ceux qui envoient (ce n'est pas mon cas)
  • toujours des problèmes dans les dévers, on a du mal à tenir la cheville et il faut être très vigilant. J'ai eu quelques mauvais surprises.
  • Les crampons de la Diablo sont nettement plus accrocheurs que ceux de la HOKA et semblent après 57 km être intacts.

 


Bilan Diablo vs Hoka : en terrain sec et sur des parcours longs avec du D+, je privilégie la HOKA qui reste à un niveau de confort incomparable même par rapport à la Diablo. Cette dernière se positionne en intermédiaire entre une Hoka et une Brooks par exemple. Par temps humide, la Diablo peut constituer une alternative pour le long à la Speed Cross 2.
Pour les Xtenex, j'ai pas du tout accroché, après avoir mis un certain avant de trouver le bon réglage (ce qui je pense est normal), le concept est intéressant ... sur plat ... parce que, dans les descentes, quand on envoie du gros avec des chaussure comme des Diablo (ou Hoka), les lacets élastiques se tendent et le pied d'enfonce dans la chaussure et l'on n'est pas tenue et pas en confiance, donc, pas glop. Un laçage comme j'avais proposé dans un précédent post avec un serrage fort sur les premières boucles puis un noeud de blocage puis un laçage plus souple, est, à mon goût plus efficace.

Pour les grandes échéances qui arrivent, je vais devoir me racheter une troisième paire de Hoka qui reste pour moi la référence.

Un post sympa ici : http://the-runner-dogstyle.over-blog.com/article-trail-de-l-ardechois-34km-72972944.html

A+
Arno

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