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dimanche 25 mai 2014

2014_05_24 Grand Raid 73 - Que du bonheur !

Bonjour à tous,

Je reprends mon blog pour vous présenter une course qui pour moi se place dans le TOP3 des courses que j'ai pu faire au niveau paysages : le Grand Raid 73.

plaquette2013-couvr.jpg



Je l'avais en ligne de mire depuis plusieurs années mais je ne l'avais jamais mis en priorité (hélas). Cette année, je l'ai coché en premier et brodé autour.

Déjà, un bon point par rapport à d'autres courses, on se pointer le matin pour récupérer son dossard ! Le départ à 5h qui idéal (pas 3h ou 8h comme certain). En plus le samedi, ce qui laisse un jour de repos avant de reprendre la semaine de boulot.

Personnellement, j'ai un peu merdé, je suis rentré chez moi du boulot à 22H30, le temps de préparer mes sacs, je me couche à minuit passé pour un réveil à 2h30 et un départ vers Cruet à 3h. Dur Dur.

Je me pointe donc à 4h du mat à Cruet petit commune au pied des bauges entre Chambery et Albertville (côté Chambé). Récupère le dossard, la puce, la tee-shirt technique (rose ou quasi !?). Un petit dèj est offert.

On est environ un peu plus de 200 au départ. La frontale au front, le temps s'annonce beau : donc short + booster et tee-shirt + manchons. Coupe vent dans le sac, faisant partie du matériel obligatoire.

Contrôle des puces et nous voilà dans le sas à attendre le départ. Ambiance bonne enfant. Pour le départ, des torches sont allumés et à 5h, c'est parti.





Après un petit passage dans la ville, puis dans les vignes, on attaque la première montée vers le plateau. Un single track large et une montée raide et constante permet de se mettre dans le rythme et de double sans gêner.

Je rattrape la 2ème féminine avec qui ferai la première moitié du parcours.


On débouche de la foret, le jour se lève, les frontales éteintes, un chemin en balcon permet d'apprécier la vallée de l'Isère, les neiges de la Lauziere, Belledonne et la Chartreuse avec le Granier.





Fin de la première monté à la table d'orientation - Le Rocher du Guet (alt 1209m).




Ensuite, petite descente glissante avec par endroit des passages sur calcaire lisse et humide. On remonte sur le passage en balcon, avec vue permanente sur la vallée, la Chartreuse, puis tout Chambery. Le soleil montre le bout de son nez.







 Cette première partie se termine à la Croix du Montgelas (1300m) avant d'attaquer la descente vers La Thuile.


La descente est constant, pas trop technique mais le sol est encore humide et faut être vigilent. Arrivé à la Thuile (alt 877m) pour le premier ravito solide au km 18. Je ne prends pas d'eau, j'ai quasiment rien bu. On repart en longeant le lac. Un petit brouillard recouvre la surface.


Puis on remonte avec vue sur le lac.




On rejoint un chemin carrossable, redescente vers la Rongère (alt 873m). Pour la montée vers le première grosse difficulté ....
La montée se fait de manière continue, au début en sous-bois puis de plus dégagé en avec toujours des vues imprenables.







Arrivée au Pic de la Sauge (1612m).





Descente au col de la Galoppaz (alt 1479m) puis remontée droit dans la pente d'alpages pour atteindre la pointe de la Galoppaz (1681m).





Vues depuis la Pointe de la Galoppaz (1681m) au km 28.



La descente est sympa ...




La descente nous emmène progressivement vers Aillon-Le-Jeune (900m) puis la Station de ski des Aillons pour le 2ème ravito - km 38 et alt (930m). Grosse pause : soupe + sandwichs à la Tome de Bauges + dattes + le plein d'eau.

Le parcours reprend par une première bosse (D+300-D-200m) pour arrivé au pied de la deuxième et plus grande difficulté, la montée vers le Mont Comlombier (Alt 2045m).

La montée passe par le Chalet de la Bottière (alt 1550m).




Puis la montée continue vers le col de la Cochette avec en ligne de mire le col du Colombier.


Arrivée au col de la Cochette (1694m) 




avant le dernier coup de cul vers le Mont Colombier.


Vue du col lors de la montée.





Arrivée au Mont Colombrier (alt 2045m). Je suis fusillé. Le manque de sommeil, le soleil et la fatigue se font sentir. Je m'assois pour manger deux barres et je finis l'eau ! Prochain point d'eau dans 30 min.




La descente est technique au début, passage au col du Colombier, puis au Chalet de Rossane pour revenir au Col de la Cochette et faire la bascule.


Longue descente jusqu'aux Chalets de Fullie où des bénévoles au pointange avaient un peu d'eau. Ensuite, col de le Fullie puis la descente avec quelques bosses continue le long de la crête.


 On arrive au ravito solide après une dernière montée jusqu'au Mont Morbié (1543m), en haut des téléskis de la station de ski des Aillons.



L'odeur de barbecue est troublante. Il y a des diots, des cuisses de poulets et même des frites. C'est terrible mais je n'ai pas pris le risque de me retourner l'estomac. Il reste encore 16 km.


La descente continue le long des pistes jusqu'à Mrobié, une longue remontée sur un chemin carrossable suivi d'une descente un peu longue mais facile sur une piste carrossable jusqu'au col de Marocaz (alt 980m). Encore une dernière remontée pour rejoindre un chemin en balcon qui nous emmène jusqu'à Montlambert (alt 860m). Le dernier ravito ou je prends 2 gels.

La dernière descente est vraiment roulante et je remercie les organisateurs pour ce choix. Quand on en a plein les pattes, c'est un bonheur.

On rejoint la route, reste 2 km environ avec un passage à côté du château de Chanay.


Et enfin, l'arrivée ...


Les résultats sont ici.

Je finis 40ème sur 234 classés en 11h48m31 et 12ème V1M.
J'avais pas d'ambition particulière et mes arrêts photos sont pas compatibles avec un chrono ... quasi impossible d'accrocher un groupe. C'était pas l'objectif.

J'ai à ma montre : 72,8 km et D+5090m.

Au final, une superbe journée dans les Bauges.

A suivre, week-end prochain, la Marathon-Race - demi-tour du Lac d'Annecy 43 KM avec 2800 M D +.

A+
Arno

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