Rechercher dans ce blog

jeudi 4 septembre 2014

Mon UTMB 2014

L’UTMB était mon objectif 2014. Mes 2 derniers points, je les ai acquis de justesse à la Saintélyon 2013 puis j'ai été tiré au sort.

Ma préparation a été plutôt bonne et je pensais vraiment faire une course « référence ». J’avais réussi à retrouver un poids de forme qui s’est un peu étiolé à la fin des vacances tout en restant correct. Néanmoins, et peut être par erreur, je ne me suis pas trop chargé la dernière semaine et resté sur un régime salade en me disant que ma petite reprise de poids me servirait de réserve.

Au niveau sommeil, la gestion n’a pas été optimale avec une semaine de boulot bien chargée. Je suis descendu sur Lyon que jeudi soir vers 22h00. Le temps de préparer toutes mes affaires + le stress qui montait tout doucement, je me suis couché qu’à 2h00 du matin. Levé à 8h00, dernier préparatifs + quelques taches domestiques (étant absent tout le week-end), je pars finalement que vers 11h00 pour Chamonix. J’appréhende de trouver une place de parking pas trop loin de l’arrivée mais finalement un parking payant à l’entrée du centre-ville disposait encore de quelques places. Je prends toutes mes affaires et me rends au village UTMB afin de récupérer mon dossard et poser le sac coureur qui m’attendra à Courmayeur. Je récupère mon dossard vers 15h30 (heure limite 16h30). J’ai confirmation par la personne qui me donne le dossard qu’un maillot manche courte + manchette = maillot manche longue exigée par le règlement. Je gagne encore 120g en retirant ma première couche manche longue. Je n’ai au final qu’un maillot manche courte + manchette + veste de pluie + gant + buff. La météo est plutôt clémente, cela devrait passer.

Je repère la ligne de départ, passe par le Village des Exposants qui était en train de fermer et je craque pour la nouvelle veste S-LAB HYBRID JACKET, qui après un essai rapide m’a impressionné : confort, élasticité, légèreté (120g) et qui peut s’enrouler autour de la taille pour éviter de la ranger/ressortir en cas d’alternance de pluie/éclaircie. Je gagne ainsi 105g dans mon sac par rapport à ma veste Raidlight. Je retourne à la voiture pour commencer à me changer. A peine 30 minutes de répit dans la voiture, à 16h30 c’est la transhumance vers le départ. Il y a déjà foule, les coureurs attendent assis sur le sol devant le sas élite et c’est déjà suffisamment bondé pour que je ne puisse plus m’assoir. J’attends debout et scrute le ciel qui commence à se charger et l’on devine la pluie tombée au loin plus bas dans la Vallée. Avant le départ, averses légères et accalmies me font mettre/enlever ma nouvelle veste que je garderai finalement au départ. Les élites arrivent, le speaker nous donnent les dernières consignes et météo. De la pluie jusqu’au début de la nuit puis des améliorations et globalement beau jusqu’à dimanche.




17h30, le départ, compte à rebours ….

C’est parti dans les rues de Chamonix, il y a une un monde que je n’avais pas perçu. Cela bouchonne, on marche pendant près de 500m. ,Une foule immense derrière les barrières, des enfants qui tendent la main pour des « give me 5 », vraiment sympa mais étouffant à la longue. Ce sera ainsi jusqu’à la sortie de Chamonix.

Je croise à ce moment Manu ! il me dit qu’il n’est pas entraîné et qu’il verra bien… Je quitte ma veste sous laquelle je commençait vraiment à chauffer.

Jusqu'aux Houches, c'est la foule sur le chemin forestier qui descend la vallée. Je suis bien. Je pense ne pas partir vite. Arrivée aux Houches, du monde et un ravito que je zappe. La première montée vers le Delevret (Alt 1739m), piste large puis sous les pistes de ski. Je suis pas seul (je suis 501ème) !!


Suit une descente bien glissante toujours large puis sur single track. C'est un peu Holiday on Ice, l'euphorie de certain et la prise de risque pour double fait que j'ai pu assister à quelques belles glissades et chutes sans gravité, heureusement.


Arrivée à Saint Gervais, km 21, 535ème. Je n'ai pas pris de risque dans la descente. A nouveau une foule vraiment impressionnante, on aurait pu croire que c'était l'arrivée. Je n'avais pas ce souvenir lors de la CCC et je suis bluffé, cela te porte incroyablement. Je refait le plein d'eau, sort ma frontale et ne traine pas.

Une longue montée m'attend jusqu'à la Croix Bonhomme via Contamines puis la Balme.

D'abord en faux plat montant ou je cours avec un petit rythme jusqu'aux Contamines ou j'arrive 531ème (pas bougé de place). Il est 21h45.

Commence ensuite une longue montée vers la Balme (alt 1698m). Le ravito est immense est très bien éclairé. Je suis bluffé.


La montée continue et me parait interminable. La file de frontale me rappelle la Saintélyon.


J'arrive au Col du Bonhomme vers 00:53 (alt 2459m) - 533ème (pas bougé). Il fait frais mais la descente est globalement pas trop technique jusqu'au Charpieux (alt 1553m).

J'arrive aux Charpieux à 1h42 - km50 (542ème) et j'y reste que 7 minutes. Je n'ai malheureusement pas croisé nos amis de la foulée, Mireille et Pierre, qui sont bénévoles tous les ans à ce ravito.

C'est reparti pour l'interminable montée au Col de la Seigne (alt 2507m). Je commence doucement à peiner même si finalement j'attends le col toujours en 543ème position à 4h04 du matin - km60. Petite descente au lac Combal, je mets mes gants qui sont malheureusement mouillé (je ne l'ai pas mis dans un sac -grrr !). Je sent que je suis moins bien, fatigué, pas très vif, je me fais doublé et arrive au Lac Combal 596ème. Fatigué, je pars rapidement en marchant. C'est un long et large chemin plat mais j'ai du mal à courir, la distance entre coureurs devient significative.

Après ces quelques km de plat, on attaque la montée jusqu'à l'Arrête du mont Favre (alt 2409m). Et là, la fin de haricots. Plus rien de rien de rien dans les pattes, scotché dans la montée. Je laisse passer des trains de coureurs que je n'arrive pas à accrocher ... vidé de chez vidé ...

J'arrive au sommet péniblement. Il est 6h14 - je suis au km 70. Le soleil commence à se lever et j'espère de tout coeur que la machine va repartir. Mais non. Un chemin sympa se présente en balcon avec levé de soleil sur la montage, vraiment sympa sauf que je n'avance plus. Je marche et trottine quelques mètres avant d'être épuisé et de remarcher...




Je me dis qu'à Courmayeur, je vais me changer, me refaire et que tout ira mieux. Je poursuit jusqu'au col Chécrouit (Alt 1958m).



Col Chécrouit

Courmayeur en bas

Suit ensuite la descente (longue) jusqu'à Coumayeur (D-800m). On n'est pas encore à la moitié du parcours. Je récupère mon sa coureur, me change complètement, mets ma 2ème paire de Rapa Nui. Les pieds sont en bon état, pas d'ampoule. Je vais dans la zone ravito, il y a des pâtes. Je somnole 20 minutes sur la table mais c'est pas très confortable. Je repars sans avoir finalement trop mangé après un arrêt de près d'une heure et 679ème. J'étais 662 au Col Chécrouit donc j'ai fais une pause à peu près similaire à tous les coureurs.

La chaleur monte et j'espère que la forme est un peu revenu. La montée commence sur la route dans Courmayeur, je marche vite et me sent bien mais dès qu'on attaque la pente et le sentier qui monte au Refuge Bertone, je confirme que je n'ai toujours plus rien dans les pattes et je continue à me faire doubler par des trains de coureurs.


Courmayeur sur le sentier vers Bertone

Je suis inquiet, démotivé, je pense même à faire demi-tour et retourner à Courmayeur pour abandonner ! La route est encore tellement longue ...

D'un autre côté, je me dis, on est samedi matin, le beau temps est présent et devrait se maintenir et les barrières horaires sont souples et larges. Je me dit que je devrais pouvoir au moins terminer en mode rando dynamique, tout en profitant de ces paysages magnifiques.

Intérêt de finir (j'ai eu le temps d'y penser): découvrir/repérer le parcours, avoir les 4 points UTMB pour les années à venir (qui sait), avoir des points à la tortue jaune (challenge Foulée Muroise), avoir le gilet finisher, ne pas avoir de regret, ne pas me prendre une remarque par mes enfants si jamais ils ne veulent pas aller au bout d'une randonnée.

Arrivée au refuge Bertone, je suis 778ème, j'ai perdu près de 100 places sur la montée !! Ayant de l'avance sur les barrières, je pense à faire une sieste mais je ne trouve pas d'endroit calme et je repars vers le refuge Bonatti qui n'est pas si loin et sans trop de dénivelé. J'essaie un peu de courir et je découvre une douleur très vive à la malléole principalement du pied gauche. La chaussure touche depuis le départ la maléolle, elle devient irritée et maintenant dès que cela touche, j'ai super mal. Je ne peux pas courir et même marché m'est pénible. Je dois positionner à chaque pas le pied un peu de travers pour ne pas que cela touche. Grrrr !!

La fatigue, la douleur, une belle prairie -> j'enlève les chaussures et m'allonge pour une petite sieste. Je mets le reveil et m'endors 40 minutes environ. Il commence à faire chaud.




Je repars mais la douleur à la malléole revient. Je me traine péniblement jusqu’au refuge Bonatti ou je décide de découper mes chaussures pour ne plus que la malléole touche. C'est la libération, je renais, plus aucune gêne et marchant et en courant. Je recommence à penser que cela devient possible d'en terminer.


Je repars du Refuge Bonatti à la 1030ème place, il est 13h00. Je me remets à courir dans cette petite portion en descente jusqu'à Arnuva avant d'attaquer la longue étape de 17km avec la longue montée vers le Grand Col Feret (alt 2527m) puis la descente vers la Fouly.





Grand Col Feret tout au bout à la tente

Je fais la montée au Grand Col Feret (alt 2527m) sur un rythme correct, j'arrive enfin à m'accrocher à des groupes sans que ce soit extraordinaire mais je positive à nouveau. Au Grand Col Feret, j'atteint le km100 et je suis 1089ème ! Ensuite, la longue et roulante descente vers la Fouly. Je me remets à courir sur ce faux plat descendant. Après la descente, il reste un long passage en balcon pour rejoindre la Fouly. J'arrive 1053ème, enfin je remonte au classement. Il y a un petit stand avant le ravito ou je m'achète des pattes bolognaises qui me font du bien. J'y reste 16 minutes.



Je repars vers Champex via Praz de Fort. Ce passage, je l'ai fais lors du Trail Verbier Saint Bernard dans l'autre sens. J'avance, je cours régulièrement et me fais plaisir sur le single en balcon, je remonte des coureurs.


La montée à Champex est longue et je ressors la frontale, c'est déjà le début de la deuxième nuit. Arrivée à Champex, je suis 988ème - km123. Je reste 38 minutes et je me ravitaille bien.
Je repars en pleine nuit pour Trient via la Giete. Après une longue partie le long du lac, puis de route, puis d'un sentier en faux plat descendant, on attaque la montée vers la Giète. Je m'accroche à un groupe qui avance bien et je tiens !! Je suis content de revivre un peu. Par contre, je suis fatigué et je sais que je dois rester dans un groupe pour à la fois bénéficier de la lumière des autres et de rester dans rythme soutenu ce qui me maintient éveillé. Dès que je suis seul : la lumière n'est pas assez forte, je retombe dans un faux ryhtme et je m'endors. J'arrive 929ème à la Giète (alt 2020m). Ensuite, dans la descente, je suis bien et j'arrive 922ème à Trient (km 140 - alt 1303m).

Je reste 26 minutes à Trient, continue à m'alimenter en pâtes et soupe.

Après Trient, il y a la montée Catogne (2009m). Cette montée est raide et continue. A nouveau, je m'accroche à un groupe quasiment jusqu'en haut où j'arrive 902ème. Par contre, lors de la descente, j'ai un mal de dos qui s'est fortement amplifié. Je ne peux plus supporter le moindre choc alors que la descente sur Vallorcine est pas du tout roulante, des racines, blocs, rochers, marches ... une horreur. Je fais très attention de peur de rester bloqué ce qui ne me permettrait pas de finir, ce qui serait dommage après tous ces efforts. Je prends un Dolipranne mais sans résultat lors de la descente.

J'arrive à Vallorcine 939ème - km150. Je décide de faire une bonne pause et somnole 20 minutes. Je repars après 40 minutes, il est 7h06 du matin, fini la frontale.
Je n'ai plus mal de dos. Je pense que le Dolipranne a fait son effet lors de la petite sieste. Je suis rassuré. Une première portion en faux plat montant me conduit jusqu'au Col de Grands Montets.

Suit la montée à la Tête aux Vents. Les nuages s'accrochent à la montagne mais on les traverse et on passe au dessus avec une belle vue sur le Mont Blanc.






J'arrive à la tête aux vents 969ème. La vue est magnifique.

Ensuite, chemin en balcon que nous emmène jsuqu'à la Flégère, dernier ravito avant la descente vers l'arrivée. J'arrive 979ème, je ralentis. A la Flégère, je ne m'arrête pas.

La descente finale fait 8km et D-850m. Je descends en marchant rapidement, je n'arrive plus à courir, quelques trottinement de temps en temps sans plus. Je sais que je suis largement en avance sur la barrière horaire.


J'arrive dans Chamonix, la foule et les encouragements sont incroyables. Je retrouve de l'énergie pour finir en courant. Une arrivée en champion, super, content, heureux en 42h40 et 979ème.



J'ai appris lors de cette course, repoussé encore mes limites et travaillé mon mental. Le chrono n'est pas là mais mon objectif était de finir donc objectif atteint. Une belle aventure, des beaux paysages, des encouragements tout le long, du monde, de l'ambiance, ... j'étais critique par le côté machine à sous mais c'est une belle épreuve et le confort de l'organisation et la présence de cette foule sont vraiment des plus qui rendent cette course .... sympa !!

Toutes les photos : https://plus.google.com/photos/113827206407743576890/albums/6052899858791461857

PS : content également que François D'haene gagne et montre tout son talent. Abordable, gentil, disponible, ... c'est un super gars et un très grand champion. Il faut venir dans le beaujolais gouter son vin (https://www.facebook.com/pages/DOMAINE-DU-GERMAIN-par-Carline-et-Fran%C3%A7ois-Dhaene/443659529001852?fref=ts) et participer au beaujolais village trail qu'il parraine. Pour les connaisseurs, il a fait 2h34 au marathon du beaujolais sans entraînement spécifique :http://www.vo2.fr/actualite/course-a-pied-marathon-international-du-beaujolais-linterview-de-francois-dhaene-23112013-7985.html

dimanche 25 mai 2014

2014_05_24 Grand Raid 73 - Que du bonheur !

Bonjour à tous,

Je reprends mon blog pour vous présenter une course qui pour moi se place dans le TOP3 des courses que j'ai pu faire au niveau paysages : le Grand Raid 73.

plaquette2013-couvr.jpg



Je l'avais en ligne de mire depuis plusieurs années mais je ne l'avais jamais mis en priorité (hélas). Cette année, je l'ai coché en premier et brodé autour.

Déjà, un bon point par rapport à d'autres courses, on se pointer le matin pour récupérer son dossard ! Le départ à 5h qui idéal (pas 3h ou 8h comme certain). En plus le samedi, ce qui laisse un jour de repos avant de reprendre la semaine de boulot.

Personnellement, j'ai un peu merdé, je suis rentré chez moi du boulot à 22H30, le temps de préparer mes sacs, je me couche à minuit passé pour un réveil à 2h30 et un départ vers Cruet à 3h. Dur Dur.

Je me pointe donc à 4h du mat à Cruet petit commune au pied des bauges entre Chambery et Albertville (côté Chambé). Récupère le dossard, la puce, la tee-shirt technique (rose ou quasi !?). Un petit dèj est offert.

On est environ un peu plus de 200 au départ. La frontale au front, le temps s'annonce beau : donc short + booster et tee-shirt + manchons. Coupe vent dans le sac, faisant partie du matériel obligatoire.

Contrôle des puces et nous voilà dans le sas à attendre le départ. Ambiance bonne enfant. Pour le départ, des torches sont allumés et à 5h, c'est parti.





Après un petit passage dans la ville, puis dans les vignes, on attaque la première montée vers le plateau. Un single track large et une montée raide et constante permet de se mettre dans le rythme et de double sans gêner.

Je rattrape la 2ème féminine avec qui ferai la première moitié du parcours.


On débouche de la foret, le jour se lève, les frontales éteintes, un chemin en balcon permet d'apprécier la vallée de l'Isère, les neiges de la Lauziere, Belledonne et la Chartreuse avec le Granier.





Fin de la première monté à la table d'orientation - Le Rocher du Guet (alt 1209m).




Ensuite, petite descente glissante avec par endroit des passages sur calcaire lisse et humide. On remonte sur le passage en balcon, avec vue permanente sur la vallée, la Chartreuse, puis tout Chambery. Le soleil montre le bout de son nez.







 Cette première partie se termine à la Croix du Montgelas (1300m) avant d'attaquer la descente vers La Thuile.


La descente est constant, pas trop technique mais le sol est encore humide et faut être vigilent. Arrivé à la Thuile (alt 877m) pour le premier ravito solide au km 18. Je ne prends pas d'eau, j'ai quasiment rien bu. On repart en longeant le lac. Un petit brouillard recouvre la surface.


Puis on remonte avec vue sur le lac.




On rejoint un chemin carrossable, redescente vers la Rongère (alt 873m). Pour la montée vers le première grosse difficulté ....
La montée se fait de manière continue, au début en sous-bois puis de plus dégagé en avec toujours des vues imprenables.







Arrivée au Pic de la Sauge (1612m).





Descente au col de la Galoppaz (alt 1479m) puis remontée droit dans la pente d'alpages pour atteindre la pointe de la Galoppaz (1681m).





Vues depuis la Pointe de la Galoppaz (1681m) au km 28.



La descente est sympa ...




La descente nous emmène progressivement vers Aillon-Le-Jeune (900m) puis la Station de ski des Aillons pour le 2ème ravito - km 38 et alt (930m). Grosse pause : soupe + sandwichs à la Tome de Bauges + dattes + le plein d'eau.

Le parcours reprend par une première bosse (D+300-D-200m) pour arrivé au pied de la deuxième et plus grande difficulté, la montée vers le Mont Comlombier (Alt 2045m).

La montée passe par le Chalet de la Bottière (alt 1550m).




Puis la montée continue vers le col de la Cochette avec en ligne de mire le col du Colombier.


Arrivée au col de la Cochette (1694m) 




avant le dernier coup de cul vers le Mont Colombier.


Vue du col lors de la montée.





Arrivée au Mont Colombrier (alt 2045m). Je suis fusillé. Le manque de sommeil, le soleil et la fatigue se font sentir. Je m'assois pour manger deux barres et je finis l'eau ! Prochain point d'eau dans 30 min.




La descente est technique au début, passage au col du Colombier, puis au Chalet de Rossane pour revenir au Col de la Cochette et faire la bascule.


Longue descente jusqu'aux Chalets de Fullie où des bénévoles au pointange avaient un peu d'eau. Ensuite, col de le Fullie puis la descente avec quelques bosses continue le long de la crête.


 On arrive au ravito solide après une dernière montée jusqu'au Mont Morbié (1543m), en haut des téléskis de la station de ski des Aillons.



L'odeur de barbecue est troublante. Il y a des diots, des cuisses de poulets et même des frites. C'est terrible mais je n'ai pas pris le risque de me retourner l'estomac. Il reste encore 16 km.


La descente continue le long des pistes jusqu'à Mrobié, une longue remontée sur un chemin carrossable suivi d'une descente un peu longue mais facile sur une piste carrossable jusqu'au col de Marocaz (alt 980m). Encore une dernière remontée pour rejoindre un chemin en balcon qui nous emmène jusqu'à Montlambert (alt 860m). Le dernier ravito ou je prends 2 gels.

La dernière descente est vraiment roulante et je remercie les organisateurs pour ce choix. Quand on en a plein les pattes, c'est un bonheur.

On rejoint la route, reste 2 km environ avec un passage à côté du château de Chanay.


Et enfin, l'arrivée ...


Les résultats sont ici.

Je finis 40ème sur 234 classés en 11h48m31 et 12ème V1M.
J'avais pas d'ambition particulière et mes arrêts photos sont pas compatibles avec un chrono ... quasi impossible d'accrocher un groupe. C'était pas l'objectif.

J'ai à ma montre : 72,8 km et D+5090m.

Au final, une superbe journée dans les Bauges.

A suivre, week-end prochain, la Marathon-Race - demi-tour du Lac d'Annecy 43 KM avec 2800 M D +.

A+
Arno