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dimanche 24 octobre 2010

La Val Lyonnaise 2010

Bonjour,

Que s'est-il passé ces 15 derniers jours depuis la Jalioromaine.

  • Mardi 12/10: 10,4 km en 52'46'' - 11,8 km/h
  • Mercredi 13/10: fractionnés sur pistes (je me souviens plus du prg)
  • Vendredi 15/10: 10 km en 49'51 - 12 km/h avec Samuel
  • Week-end à Dijon en essayant de passer entre les gouttes:
    • Samedi 16/10: 11,3 km en 58' - D+ 150m
    • Dimanche 17/10: 27 km en 2h27' - 11 km/h - D+ 440m
  • Mardi 19/10: 10 km en 54'13'' - 11,2 km/h
  • Mercredi 20/10: fractionnés sur pistes : 2x (30'30' - 45'45' - 60'60' - 45'45' - 30'30') - 4x400m - 1x800m
  • Vendredi 22/10: 11 km en 51'42 - 12,8 km/h - avec Philippe - donc dynamique

Et nous voilà dimanche matin où j'ai participé à la Val Lyonnaise, 26 km au départ de la commune de Vaugneray - 25% sentiers et 75% routes. Le profil est indiqué ci-dessous. Il me convient bien puisque la montée n'étant pas mon fort, je me suis dit que les 7 premiers km sont à gérer puis c'est quasiment plus que de la descente.
J'ai ressorti mes tablettes de 2008, j'avais fait 2h16'26'' alors que je reprenais à peine la course à pied sérieusement. Mon objectif modeste était de passer sous les 2h10. Philippe, collègue de travail avec qui je me suis entraîné vendredi, m'a tout justement rappelé qu'il avait fait l'année dernière 2h04. Je garde ce temps en mémoire au cas où c'est un grand jour. Mais bon, ne rêvons pas.


Levée 6h40, il pleut (conforme aux prévisions). Je bois un café noir et prépare 2 gourdes de boisson énergétique. Départ 7h15, après 40 min de route, arrivée à Vaugneray, le parking principal commence à être déjà bien rempli. Super, la pluie s'est arrêtée. Je récupère mon dossard et me prépare. Je retrouve mes collègues de la Foulée : Dominique, Reynald, Serge, Stéphane et Pierre.
Départ à 9h00 comme prévu pour le 26 km. Le parcours attaque d'entrée par une montée sur 1,5 km, je suis dans le premier 1/3 du peloton. Puis une descente sur 1 km. Ensuite on attaque la difficulté majeure, une montée D+ 300 m sur 4,5 km. J'arrive pas à trouver un rythme, je m’asphyxie dans les raidillons et marche 2 fois pour faire redescendre le coeur. Une bonne quinzaine de coureurs me passent sur cette partie. Un coureur me dit en me doublant "allez la Foulée", on discute sur quelques mètres, il s'agit du beau-frère de Jacques D., puis s'éloigne. Enfin le point culminant et la bascule, je reprends vie et me lâche dans la descente un peu technique, avec mes HOKA c'est un plaisir. Je reprends une dizaine de coureurs sur 3 km. Puis on retrouve l'asphalte, la descente continue. A partir de là, les positions se stabilisent globalement pendant 8 km.

 Je redouble le beau-frère de Jacques qui s'est arrêté faire une pause technique. Il me rattrapera un peu avant le ravito du km 18. On repartira ensemble sur quelques km. Mais après une descente technique, il a du mal à suivre les HOKA et je ne le reverrai plus. 3 km environ avant l'arrivée, je rattrape encore quelques coureurs qui semblent marqué coups. Parmi eux, Goujon Patrice, peut être un futur membre de la Foulée que j'avais croisé à la Val Nature et aux 100km de Millau et que j'encourage en passant. Les derniers 1,5 km se font sur une piste cyclable en faux plat montant, que c'est long. Je finis en 2h02'34'' - 89ème/378 au scratch et 48/150 SEH.
Content, puisque j'ai amélioré de 14 minutes mon temps de 2008 et en plus j'ai fait mieux que Philippe :-). Ça va siffler au bureau lundi.
Dominique finit au pied du podium : 16ème au scratch et 4ème V1.
Pierre finit deuxième V4 sur le 15km. Avec toujours autant de passion ...

Serge en préparation SaintéLyon n'a pas forcé et finit 32ème et 9ème V1.
Stéphane et Reynald finissent respectivement 235/378 et 212/393 sur le 26 km et 15 km.

Prochaines courses : 
21/11: Jogg'iles - 30km
4/12: SaintéLyon en solo

A+

Arno

samedi 23 octobre 2010

HOKA - Petit truc pour un laçage optimal

Bonjour,

Une des difficultés avec les HOKA vient de la nécessité de prendre une taille supérieure, dans mon cas 44 au lieu de 43 1/3 en ASICS par exemple. Le pied à tendance à bouger dans la chaussure et dans les descentes à venir s'écraser au fond. La solution bestiale que j'utilisais jusqu'à présent était de serrer très fortement les lacets ce qui était un peu désagréable au niveau du haut du pied.
Le truc que je conseille après l'avoir maintenant testé sur plusieurs courses est de créer un noeud de blocage intermédiaire en serrant assez fort. Ce noeud permet de resserrer la partir basse de la chaussure et évite des mouvements vers l'avant. Un laçage classique permet d'assurer un serrage convenable de l'ensemble. De plus, et heureusement, ce noeud n'empêche pas de mettre et enlever la chaussure.
Ce truc m'avait été indiqué par un revendeur Hoka sur le stand UTMB mais je ne l'avais pas testé tout de suite, les habitudes sont difficiles à changer.



A+

Arno

dimanche 10 octobre 2010

LA JALIOROMAINE - 28,5 km

Nous voilà 16 jours après les 100 km de Millau. Que s'est-il passé depuis ? 

  • Dimanche à vendredi : repos et soin des pieds,
  • Samedi: sortie vélo de décrassage 65 km (cf. post Cyclo Genas)
  • Dimanche: reprise de la CAP avec 7,4 km à 10,6 km/h
  • Mercredi: fractionné sur piste: 6x30''/30'' et 5x400m avec mes collègues de la Foulée Muroise ; il y a du monde et on s'engraine un peu soit une bonne séance avec de bonnes sensations même si je ressens la fatigue à la fin des séries.
  • Vendredi: sortie au feeling 12,1 km à 12,2 km/h
et nous voilà ce dimanche matin, j'ai participé à un trail de 28,5 km qui s'est tenue à St Romain de Jalionas, appelé "La Jalioromaine".




Une organisation à l'ancienne et très sympa. Rien à gagner, pas de prime ou de tee-shirt, quelques coupes uniquement mais pour un coût d'inscription de 6€ seulement. Un café d'accueil et un apéro de fin course. Plusieurs activités sont proposées: un cross de 9,6 km, le trail de 28,5 km, des randonnées pédestres, des randonnées VTT. Des bus étaient même prévus afin d'acheminer les marcheurs au pied de l'Isle Crémieu leur évitant la partie plane d'approche. 


Sur le Trail, uniquement 41 arrivants (participants?).
Le parcours, 4 km de plat avant d'attaquer la montée sur le plateau qu'on atteint au 8,5 km. Une succession de montée et de descente qui se fait de moins en moins marquée jusqu'au km 20. De beaux panoramas sur la plaine du côté de St Romain. Ensuite, descente du plateau directe, puis 4 km retour assez plat.
Dénivelé positif annoncé de 578 mètres, à mon GPS: 364 m.




De mon côté, une gourde chargée en poudre et 2 gels, je suis parti sur un rythme raisonnable (4'30 / km) sur la partie d'approche, accompagné d'un autre coureur qui semblait être du même niveau que moi. Lors des premières montées, à Leyrieu, un coureur vétéran nous double. Petit et léger, je me suis dit que j'aurai du mal à la suivre lors de la montée sur le plateau et je laisse partir doucement. Au premier point d'eau, avant la partie raide, il s'arrête pour boire alors que moi et mon collègue du moment disposant également d'une gourde tirons tout droit. Étonnamment, on ne le reverra plus. La montée se fait par palier assez raide, en sous-bois sur sol humide mais pas glissant. On rattrape plusieurs VTT qui peinent dans la montée. Je regarde mon altimètre pour voir ce qu'il reste à monter. Mon collègue du moment ralentissant légèrement, je me décide de le passer malgré que la montée était loin d'être finie. Un peu avant la bascule, le premier ravito ou je ne m'arrête pas. On bascule pour retrouver la route et redescendre sur Chatelans. Passage dans le village, bifurcation à droite on l'on retrouve les sentiers et la deuxième montée. Je vois à l'occasion d'un virage en épingle que mon compère n'est pas loin, suivi d'un autre coureur. Je continue ma course, tout va bien, bonne sensation. Ça continue sur des single-tracks puis des chemins très agréables. On croise des chasseurs qui repli leur fusil le temps de notre passage. Un deuxième point d'eau au bout d'un champ en triangle qui nous fait repartir à 160° ce qui permet de voir mes suiveurs qui sont toujours pas loin. S'en suit une montée très raide, je décide de marcher et d'en profiter pour avaler un gel et boire correctement. Un coureur me double en courant dans cette partie raide, dès que la pente s'adoucit je me remets à courir et me retrouve 30 m derrière lui. Je le garderai finalement en visu pendant près de 10 km. Un nouveau ravito, je décide de remplir ma gourde d'eau ce qui permet de diluer ma poudre énergétique que j'avais bien chargée. Le parcours se poursuit sur le plateau, sympa avec des panoramas du côté ouest, côté Alpes s'était trop chargé pour pouvoir les admirer. Km 18-20, je reviens très très doucement sur le coureur qui m'avait doublé, je le sens un poil moins frais que moi. Dans la descente, je me lâche et reviens sur lui, je le suis puis le double. Il me suivra à la sortie du bois et par a-coups se porte à ma hauteur. Je suis bien, il reste près de 5-6 km jusqu'à l'arrivée. Je mets sur un bon rythme (4'30'' environ), constant, sans me soucier de lui et sans me retourner. J’aperçois un coureur devant moi 2 km avant l'arrivée mais qui est tout de même à plus de 500m ce qui me conforte dans l'idée de maintenir mon rythme. Je vois bien que je reviens doucement sur lui mais je préfère conserver ce bon rythme. 500m de l'arrivée, je me retourne dans un virage et je vois avec satisfaction qu'il n'y a plus personne derrière. Je me relâche légèrement et finis 20s après le coureur de devant.


Bilan, 7ème/41 en 2h17'40'' et 4ème/13 SEH. Et oui, au pied du podium de ma catégorie. Le coureur en visu était finalement un V1 donc pas de regret. Content de ma course, de très bonnes sensations seulement 16j après les 100 km de Millau, de bonne augure pour la suite.


A+
Arno


vendredi 8 octobre 2010

Fin de ma première paire de HOKA Mafate

Bonjour,

Un petit bilan de ma première paire de HOKA Mafate avant de les mettre à la poubelle.
Avant de dire du mal, d'abord les points positifs. Pour moi, ce sont des chaussures incroyablement confortable, sur route comme en trail. Elles amortissent toutes les vibrations et éliminent les petites et moyennes imperfections des sentiers. Elles autorisent des descentes de folie et permettent vraiment de se lâcher. J'ai racheté un deuxième paire, ce qui démontre malgré le prix élevé de 145€, mon niveau de satisfaction.

Par contre, il y a clairement 2 soucis que les fabricants devront corriger sous peine d'un retour de bâton sur la durée et ce malgré un démarrage des ventes plus que satisfaisant vu le nombre grandissant de HOKA que l'on voit sur les courses,

Le premier point est le tassement de la semelle dans le temps qui engendre une diminution de l'amorti mais également l'inclinaison latérale de la cheville. Je ne sais pas si cela vient de ma tendance à la pronation. Le tassement se fait vers l'intérieur.

Sur toutes les photos suivantes, on compare ma première paire qui a 667 km à ma deuxième qui a 85 km. Sur les 2 photos ci-dessous, on voit bien le tassement de la semelle (zone plissée) par rapport à la semelle neuve. J'ai mesuré jusqu'à 5 mm de tassement de la semelle entre les 2 paires.



@lex_38 a eu ce même phénomène mais plus rapidement - la photo est impressionnante:
http://www.kikourou.net/forum/viewtopic.php?p=382617#p391202

Sur la photo ci-dessous, c'est le côté extérieur de la chaussure et on peut constater que la différence de tassement est effective mais beaucoup moins marquée.


L'autre défaut majeur est l'usure très rapide des crampons transformant ces chaussures en savonnette dès 300-400 km. J'en ai souffert lors de CCC (cf. mon CR). Donc, après ce kilométrage, il faut les dédier au sol non glissant (sec ou légèrement humide) ou à la route. Ce que j'ai fait en les finissant sur les 100 km de Millau.


Les plastiques bleu plus rigides sont collées sur la semelles mais se décollent par les coins avec le temps. J'avais tenté une première réparation avec de la colle type SuperGlue qui s'est avérée trop rigide. Suite à mon passage sur le stand HOKA lors de la CCC, le revendeur m'a conseillé de réparer avec de la colle néoprène. Et, effectivement, avec cette dernière, le collage a très bien tenu.

Autre point délicat, le manque de respirabilité et l'échauffement du pied dans cette chaussure. La semelle est loin d'être une semelle qui respire. Le mesh supérieur est toutefois bien respirant et résistant dans le temps. Mais, sur les 100 km de Millau, j'ai vraiment eu l'impression que mon pied manquait d'air. Je n'ai toutefois jamais eu cette impression en trail même long. En discutant avec un représentant il m'a avoué ce défaut et même déconseillé une série spéciale avec la languette grise qui est encore moins respirante. Cette matière ayant été retenue suite à une rupture de stock de la matière initiale beaucoup plus respirante.

Je reste donc fidèle et je mets sur le compte de l'apprentissage ces défauts dans l'espoir que les futurs modèles les corrigeront. Comme je le disait au début de ce post, compte-tenu du prix au km de cette chaussure, s'ils ne corrigent pas rapidement, les satisfaits de la première heure vont se désintéresser rapidement, nous ne sommes pas des mécènes.

A+
Arnaud

jeudi 7 octobre 2010

Epilogue 100 km Millau

Un grand merci à Christian M. que j'ai remonté le lendemain des 100 km et qui m'a fabriqué ce petit cadeau bien sympathique pour me rappeler ma première participation. Pour le choix du lapin rose, beaucoup d'allusions sont possibles ...

Les près de 4h de route sont passées à une vitesse incroyable tant le nombre d'anecdotes de Christian sur cette course mythique qu'il a réalisé une vingtaine de fois mais également sur tant d'autres courses longues qu'il a eu l'occasion de parcourir sont nombreuses. Les 100 bornards constituent une famille à part dans le monde de la course à pied. Cette fois-ci, il finit en 16h14 et 75ème V3. Il sera au départ des 10 km de Caluire.

A+
Arno

samedi 2 octobre 2010

OFF Rallye Automne Genas 60 km

L'état des mes pieds ne me permettant pas pour l'instant d'envisager de recourir, j'ai décidé ce samedi matin, de faire un petit décrassage des 100 km de Millau en suivant le parcours en OFF de 60 km du Rallye d'Automne du Cyclo club de Genas. Beau temps, vent frais et sec.
Site officiel : http://www.cyclogenas.com/organisations/automne.html
Au final, 65,5 km, 2h17 et 28,5 km/h de moyenne pour ce parcours très plat idéal (D+ 232m) pour une récup.


A+

Arno