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jeudi 30 septembre 2010

100 km de Millau

Me voilà de retour de Millau après une bonne nuit de sommeil.
1600 coureurs au départ + 400 pour le marathon.
Un peu de vent, temps frais, alternance d'éclaircies et des nuages plus ou moins chargés, mais pas une goutte de pluie donc temps idéal pour un temps.

Mon programme, partir à 10,5 km/h de moyenne et le tenir le plus longtemps.
La réalité, j'ai conservé ce rythme sans trop de difficulté, ... sur le marathon.



J'ai quitté la salle après le ravito de la première boucle marathon en 4:08:09 (soit 10,3 km/h) et 339ème.  Néanmoins, après la première boucle, lorsque l'on doit repartir pour 58km, c'est dur.


Après quelques km, on arrive sur la première montée pas très longue mais raide où je me suis octroyé une petite marche. Arrivée en haut 50ème km, la photo ... (éclaircie = contre-jour)


Suit une longue descente sur St Georges, ravito, puis remontée en faux plat jusqu'à St Rome de Cernon au 60ème km. Lors de faux plat, je croise le premier suivit d'une noria de vélo qui finira en 7h12. J'arrive à maintenir tant bien que mal ma vitesse. Après St Rome une montée raide jusqu'au point le plus haut du parcours. Je coince et je me remets à marcher comme 80% des coureurs qui m'entourent. Que c'est long, je vois ma vitesse moyenne fondre à une vitesse vertigineuse et passer sous les 10 km/h. Je revois mon objectif à la baisse en me fixant 11H comme cible soit 9,1 km/h de moyenne  sachant qu'il reste après cette montée encore 2 autres et 35 km environ. A 1km du sommet, je me remets à courir à me fixant comme objectif de ne pas m'arrêter avant St Afrique. La descente sur St Afrique est longue, plus de 7 km et tout en sachant qu'il faudra le remonter au retour. St Afrique, 72 km, 7:26:40 et 290ème. La grande question ? je me change complètement (j'avais laissé un sac avec tout en double) et je regarde l'état de mes pieds (j'ai senti dans la descente les ampoules) ou pas ? Finalement, je bois du café chaud, je prends ma veste fluo pour la nuit et une pluie éventuelle et je repars. Il reste 28 km, je le voyais mal déballer tout le matos. La remontée se passe finalement pas trop mal, après avoir marché 500m je me remets à courir et finalement je trouve un petit rythme que je maintiens jusqu'en haut (78km). La descente qui suit est raide mais je cours sur les bas côté et j'amortis tant bien que mal les chocs. A St Rome, km 82, il reste un long faux plat descendant (sur le profil), je ne sais toujours pas pourquoi mais j'avais l'impression que cela montait. Arrivée à St Georges (89 km), il reste la dernière montée pour repasser sous le pont. La nuit tombe rapidement, je marche 500 m puis je me remets à courir. La descente qui suit se fait dans le noir complet, je suis la ligne blanche. Mes ampoules me font de plus en plus mal, je sens certaines éclatées mais c'est pas la priorité. Je finis en gérant ma foulée pour ne pas m'arrêter jusqu'à l'arrivée. Les 5 derniers km sont indiqués. Une fois de retour dans Millau, 98 km, c'est quasi terminé sauf qu'il y a toujours des coureurs pour essayer de te rattraper à l'arrivée. Je me suis dit que j'ai pas fait 99,9 km pour me faire doubler sur la fin et je finis au sprint.

Voilà, 11:13:42 et 302ème au scratch donc je n'ai perdu que 12 places depuis St Afrique.


Bilan, performance correct mais pas exceptionnel, course sur route qui reste physiquement usant. Ambiance sympa, de nombreux ravitaillement suffisant par temps frais. Je n'avais pas d'accompagnateur ni de gourde sur moi mais je n'ai jamais souffert de la soif. Je buvais 2 verres à chaque ravito. Aucune contractures ni crampes, juste des ampoules.
Il faut toutefois, je pense, un entraînement spécifique, sur route, et je pense partir encore un peu moins vite pour passer sous les 11h.

Repos et soin pour les jours qui viennent.
A+
Arno

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