Rechercher dans ce blog

vendredi 8 octobre 2010

Fin de ma première paire de HOKA Mafate

Bonjour,

Un petit bilan de ma première paire de HOKA Mafate avant de les mettre à la poubelle.
Avant de dire du mal, d'abord les points positifs. Pour moi, ce sont des chaussures incroyablement confortable, sur route comme en trail. Elles amortissent toutes les vibrations et éliminent les petites et moyennes imperfections des sentiers. Elles autorisent des descentes de folie et permettent vraiment de se lâcher. J'ai racheté un deuxième paire, ce qui démontre malgré le prix élevé de 145€, mon niveau de satisfaction.

Par contre, il y a clairement 2 soucis que les fabricants devront corriger sous peine d'un retour de bâton sur la durée et ce malgré un démarrage des ventes plus que satisfaisant vu le nombre grandissant de HOKA que l'on voit sur les courses,

Le premier point est le tassement de la semelle dans le temps qui engendre une diminution de l'amorti mais également l'inclinaison latérale de la cheville. Je ne sais pas si cela vient de ma tendance à la pronation. Le tassement se fait vers l'intérieur.

Sur toutes les photos suivantes, on compare ma première paire qui a 667 km à ma deuxième qui a 85 km. Sur les 2 photos ci-dessous, on voit bien le tassement de la semelle (zone plissée) par rapport à la semelle neuve. J'ai mesuré jusqu'à 5 mm de tassement de la semelle entre les 2 paires.



@lex_38 a eu ce même phénomène mais plus rapidement - la photo est impressionnante:
http://www.kikourou.net/forum/viewtopic.php?p=382617#p391202

Sur la photo ci-dessous, c'est le côté extérieur de la chaussure et on peut constater que la différence de tassement est effective mais beaucoup moins marquée.


L'autre défaut majeur est l'usure très rapide des crampons transformant ces chaussures en savonnette dès 300-400 km. J'en ai souffert lors de CCC (cf. mon CR). Donc, après ce kilométrage, il faut les dédier au sol non glissant (sec ou légèrement humide) ou à la route. Ce que j'ai fait en les finissant sur les 100 km de Millau.


Les plastiques bleu plus rigides sont collées sur la semelles mais se décollent par les coins avec le temps. J'avais tenté une première réparation avec de la colle type SuperGlue qui s'est avérée trop rigide. Suite à mon passage sur le stand HOKA lors de la CCC, le revendeur m'a conseillé de réparer avec de la colle néoprène. Et, effectivement, avec cette dernière, le collage a très bien tenu.

Autre point délicat, le manque de respirabilité et l'échauffement du pied dans cette chaussure. La semelle est loin d'être une semelle qui respire. Le mesh supérieur est toutefois bien respirant et résistant dans le temps. Mais, sur les 100 km de Millau, j'ai vraiment eu l'impression que mon pied manquait d'air. Je n'ai toutefois jamais eu cette impression en trail même long. En discutant avec un représentant il m'a avoué ce défaut et même déconseillé une série spéciale avec la languette grise qui est encore moins respirante. Cette matière ayant été retenue suite à une rupture de stock de la matière initiale beaucoup plus respirante.

Je reste donc fidèle et je mets sur le compte de l'apprentissage ces défauts dans l'espoir que les futurs modèles les corrigeront. Comme je le disait au début de ce post, compte-tenu du prix au km de cette chaussure, s'ils ne corrigent pas rapidement, les satisfaits de la première heure vont se désintéresser rapidement, nous ne sommes pas des mécènes.

A+
Arnaud

2 commentaires:

  1. En ce qui me concerne, après une rando au Piton des neige, j'ai le pare-pierres qui est déjà très abimé. Un petit geste commercial pour la deuxième paire serait, je pense, le bienvenu.

    RépondreSupprimer
  2. CONFERMO HOKA MAFATE TROPPO COSTOSE E USURA VELOCISSIMA.ADESSO USO LE MAFATE 2 SEMBRANO UN Po meglio come calzata e durata ma il prezzo sempre più alto direi che se hoka continua con questa politica al rialzo del prezzo finirà la sua avventura .

    RépondreSupprimer